Ils arrivent.
Ils sont arrivés.
Qui ça?
Mais les livres de la rentrée, voyons. Écrits, imprimés, signés, envoyés, par troupeaux entiers ils se fraient un chemin dans les rédactions et les boîtes aux lettres. Ils trépignent déjà, mais devront attendre fin août pour se ruer dans les librairies. J'ai eu la chance d'en recevoir quelques-uns, et je compte bien les dévorer cet été. Les attachées de presse insistent pour qu'on n'en parle pas avant parution, mais bon, on peut toujours contourner la loi et s'offrir le plaisir du teaser… Au programme, donc, pour l'instant:
• Tristesse de la terre, d'Eric Vuillard. Sous-titré "Une histoire de Buffalo Bill Cody", et paraissant dans la collection "Un endroit où aller", aux éditions Actes Sud, ce récit d'environ cent cinquante pages s'interroge sur la notion de spectacle à travers le phénomène du Wild West Show.
• Goldberg: Variations, de Gabriel Josipovici, éd. Quidam, traduit de l'anglais par Bernard Hoepffner. Paru en 2002, ce roman de Josipovici, dont vous avez peut-être déjà lu Tout passe et Moo Pak, est une ode aux vives et aux vertus de la lecture, à la conversation et à quelques bonshommes comme Shakespeare et Homère.
• Le soleil, de Jean-Hubert Gailliot, éd. L'Olivier. 530 pages, une table des matières de 6 pages, avec une petite centaine de pages imprimées sur du papier rose: l'objet intrigue. Il y est question d'un manuscrit volé. Chouette.
• Les barrages de sable, traité de castellogie littorale, de Jean-Yves Jouannais, éd. Grasset. Vingt textes, stimulants, surprenants, libres, qui parle de castramétration, de Cadiot, de bibliothèque rose.
• Selon Vincent, de Christian Garcin, éd. Stock. Quatre récits séparés par le temps et l'espace, mais avec pour pivot un drame commun. On salive d'avance.
• Terminus radieux, d'Antoine Volodine, éd. Seuil. Six cents pages au fin fond d'une Sibérie radioactive où le rêve s'obstine. "Il n'y a plus d'araignées, dit Hannko Vogoulian." Brrr.
• L'envoleuse, de Laure des Accords. Un premier roman magnifique qui sort aux éditions Verdier – un texte soleil noir, hanté par la prose de Rimbaud, épiphanique à souhait jusque dans l'écriture.
Voilà voilà. Ça fait déjà pas mal de lecture, non? Mais bon, j'ai peur que ça ne suffise pas à remplir mon été. Alors, si jamais des éditeurs ou des attachées de presse bienveillant(e) lisent ce blog, qu'ils/elles sachent que je serais ravi de recevoir les nouveautés des auteurs suivants: David Foenkinos, Jean-Marie Rouart, Olivier Adam, Frédéric Begbeider, Aurélien Bellanger. Allez, je promets même de ne pas en parler sur Le Clavier cannibale si je les reçois.
Oh, mais moi, je veux bien vous délester du Volodine, si cela peut vous alléger un peu !
RépondreSupprimerRichard