jeudi 27 décembre 2007

Veuillez nous excuser pour cette interruption…


Petite pause d'une semaine over the rainbow… En attendant, enfilez-vous l'intégralité de Berlin Alexanderplatz de Fassbinder. 13 épisodes et un épilogue. Mieux que 24h Chrono, franchement.

lundi 24 décembre 2007

En 2008, serons nous Impurs ?


Une nouvelle revue annoncée pour janvier 08, avec au sommaire un portrait de Pynchon. On guette, donc. On sait juste que Pierre Jourde y écrit. Et que:

"IMPUR, revue trimestrielle publiée par les éditions ANTIPODOS, ouvre ses pages aux « littératures désinstallées » : récits d’exilés, d’expatriés, d’immigrés, paroles d’arpenteurs du monde, carnets de voyage. Les problématiques ethnoculturelles et/ou géopolitiques y sont également posées, sous forme d’analyses ou d’entretiens.

Le premier numéro sera disponible en librairie à partir de janvier 2008, incluant un dossier consacré au JAPON, et des textes de Pierre JOURDE, HIRANO Keiichiro, Laurent MARECHAUX, Agnès GIARD, Jean-Pierre THEOLIER, Menahem MACINA, Sarah VAJDA, etc..."

dimanche 23 décembre 2007

Consommer et mourir comme des porcs


"Un sanglier de 90 kg est rentré samedi dans un magasin la Halle aux vêtements en périphérie de Poitiers et a dû être abattu par les policiers après évacuation des lieux, a-t-on appris samedi auprès de la préfecture de la Vienne. L’animal a été tué d’une trentaine de balles, les armes de service des forces de l’ordre étant inadaptées à ce type d’intervention." (AFP)

samedi 22 décembre 2007

Adages


On ne se prive pas de communiquer.
Mais…
On ne communique pas sur le privé.
Mais…
On n'opprime pas les mickeys connus.
Mais…
On n'imprime que des menus coquets.
Mais…
On nique les vrp du communs.
Mais…

vendredi 21 décembre 2007

Pour Noël, offrez un bouffon


Il y a des gnomes sur cette terre qui mangent de tout. Leur politique est simple: attendre que les dents poussent, puis racler, puis acheter le plancher Autrefois nous avions des ennemis sains et francs que nous appelions des raclures. Aujourd'hui, il existe des schtroumpfs improbables. Pour vous, notre rédaction a localisé un spécimen particulièrement grotesque: Arash Derambarsh. Fils d'Assas, beau-frère des souteneurs de Bayrou, prêt à bosser pour Sarkozy, s'offrant le soutien de la fille Chirac, ce clown est emblématique de cette nouvelle France qui doit s'acheter un iPod juste pour voir si ça bouleverse les cours de la Bourse. Omni-râteliers, il nous oblige à nous demander si le ridicule, plutôt que tuer, ne se contenterait pas de fournir les cravates. Date de péremption: déjà demain.

Christian Bourgois













Trois souvenirs:
1973: J'ai 11 ans et je suis fan de Tarzan, j'achète La Machine Molle en 10:18, persuadé qu'il s'agit d'un bouquin d'Edgar Rice. Bascule.
1984: 22 ans. Mon premier Salon du Livre. Je veux acheter Les Cités de la nuit écarlate mais il me manque 2 francs. Bourgois himself m'offre le livre en collant une pastille dessus – je n'ai encore rien traduit, rien publié, et je suis loin de me douter que je traduirai un jour pour lui, quatorze ans plus tard.
1998: 36 ans. Grâce à Brice Matthieussent, un certain Vollmann va enfin être publié en France. Bourgois m'invite à dîner chez lui un soir… c'est Bill qui m'accueille sur le seuil.
(Lot49, 3 ans, se sent un peu seul aujourd'hui…)

jeudi 20 décembre 2007

Réflexion profonde


Si une grande marque devait sponsoriser les romanciers d'aujourd'hui, ce ne pourrait être que Lego.

Marx Back


Désespérer n'est plus de mise. Les éditions Gallmeister viennent d'acquérir les droits du second roman de Viken Berberian, Das Kapital. Parution prévue en janvier 09, dans le cadre d'une nouvelle collection intitulée Americana, en hommage au premier roman de De Lillo. C'est Herr Klaro qui s'y colle (après avoir compris in extremis que le titre faisait référence au seul roman allemand qui se termine bien).

Big Brother


"Garagiste français d'origine marocaine, Mohamed Zaidia reçu début décembre une lettre d'Orange, son fournisseur d'accès à Internet, lui indiquant de nouveaux identifiants de connexion. Son mot de passe: 'salearabe'. Et le courrier de conclure : 'Merci de votre confiance'. 'Cela a été un énorme choc', a-t-il expliqué au quotidien régional Sud-Ouest. D'après une porte-parole de la direction, 'les mots de passe sont normalement générés de façon aléatoire par la machine'. Ils ne peuvent être personnalisés qu'à la demande expresse du client. Dans le cas de Mohamed Zaidi, 'une intervention malveillante n'est évidemment pas à exclure'. " (Le Monde)


Eh bien, Big Brother, euh… comment dire? N'es-tu pas censé œuvrer un peu plus discrètement? Pas forcément des messages subliminaux ou de la propagande déguisé, mais, disons, un peu de doigté, ce genre-là? Parce que franchement, là, c'est, bon, oui, disons-le, ça fait pas dans la dentelle. Tu es bien Big Brother, au fait, hein? Parce que tu sais, si c'est pas toi, si tu essaies de te faire passer pour Big Brother mais que t'es aussi maladroit, où va-t-on? Hein? Ou c'est qu'on va? Tu t'imagines pas quand même que tu vas contrôler le monde par des 'interventions malveillantes […] pas à exclure'? Tu veux te faire démasquer ou quoi? N'importe quoi. Non mais. Condorange, va.

mercredi 19 décembre 2007

Place aux fous


Le vendredi 1er février 2008, je serai l'invité de l'émission "Place aux fous" sur Radio Libertaire, de 13h à 14h30, sur 84.9 fm. Je parlerai du temps qu'il ne fait pas, des invariants, de l'art de lacer ses chaussures avec les dents, du problème que pose tout problème, des animaux incapables de se reproduire sur un plateau télé, des fraises géantes du Guatémala, de l'importance du bénin, des valvules et des papilles, d'un anonyme célébré en son temps pour son boycott des annuaires, des méfaits de l'alcool en général mais pas en particulier, de Louison Bobet et de Robinson Crusoé, des récentes mésaventures de mon pied gauche, du refus d'entrer sous la Coupole considéré d'un point de vue purement géométrique, de la petite enfance des personnes âgées, des conditions dans lesquelles on peut avancer sans trop se tromper qu'on a lu un livre en entier, de tout le bien que je pense du prochain roman de Karl Marx, de Pynchon avec qui j'ai dîné pas plus tard qu'hier en rêve, du ridicule qu'il y a à traduire des livres écrits dans une autre langue, de mon lectorat retenu captif quelque part dans une cave de Bourgogne par des indépendantistes saumurois, de ma famille exterminée par le mildiou cérébral et les ongles incarnés, des sites pornos qu'il faut absolument consulter en cas d'angoisse de la page blanche (et de l'usage culinaire des penis enlarger qu'on achète tous les jours), des vases communicants entre Breton et Duprey, de Flaubert qui a écrit, je crois, Bouvard et Pécuchet, de mon intention de renoncer à Satan et ses Nike, bref, de tous ces sujets d'actualité qui brûlent les lèvres sans cicatriser nos attentes.

Gary Lutz


Gary Lutz’s past is a bit vague, which is how he likes it. He grew up in Allentown, Pennsylvania, and has lived much of his life outside Pittsburgh, where he builds tight, unusual stories in an unfurnished apartment. He studied with the highly respected editor and educator Gordon Lish “for twenty-six days between June 1992 and June 1997” and considers himself “fortunate just to have been present.” Under Lish, he developed a unique voice, using compression and aphorism to cohere narrative fragments into untraditionally beautiful shapes. His characters spend their time enduring the weight of everyday life, dwelling on the minutiae of their own neuroses. In a story titled “Slops,” a college professor with colitis maps out all the campus bathrooms in a small notebook. In another, a man passes out pamphlets and gives forty-five-minute presentations (with charts) in search of a prospective wife. Lutz labors at each meticulous sentence, word by word, to create a language of striking insight, peripheral emotions, and reinvented vocabulary.
Lutz has published two short-story collections—Stories in the Worst Way and I Looked Alive—both of which should be read by anyone even mildly interested in the capacity of language. He also edits fiction for the online experimental journal 5_Trope.

This conversation took place over the summer of 2005, with the help of many computers.

—Ross Simonini (extrait du Believer)

"My relationship to language hs never been a normal one, and neither has my approach to writing, because for me, the act of writing is a private, unnatural act and an inorganic process, not an organic one. And I fixate on the individual sentence, each of which, to me, is not an attempt to report on something in the world but instead is the result of a botched effort to create a durable object that embodies the very unintelligibility of the world. My fiction has its source in my limitations as a person—especially as a reader and as a learner—and in my sense that everything is wrong or unknowable or both. I remember reading with relief E.M. Cioran’s statement—and I may well have misread it—that one’s responsibility as a writer is to mobilize one’s defects. Because I’ve never really learned how to speak the language to my satisfaction, I’ve tried to stumble onto ways to make the language speak me. And because I have no aptitude for storytelling; because, as a consumer of fiction, I have a blind spot when it comes to plots and, without wanting to, tend to concentrate only on whatever is most peripheral in what I am reading, such as the punctuation, the drama in the commas, the surprises in where the commas make an appearance and where they do not; and because I am an incompetent observer or witness of progression, movement, continuity, and change in my life and in the lives of people I have known or whose passages I have been a party to; and because while others look at human behavior and see causes and effects or beginnings and endings, I have always seen just murk and opacity—for all these reasons I have not been able to write stories in the customary sense, and I often rationalize my incompetence by telling myself that movies and television are the best media for narration and that writing should attempt to give a consumer what a consumer cannot get from other media, namely instigated language, maddened language, language dishabituated from its ordinary doings, usual patterns and pathways, and workaday behaviors--language startled by itself. When I look back on my thick-headed life, there seem to be just a few formative experiences that perhaps explain why I write the way I do."

Retour sur Inversion


Fluctuat revient sur le cas Evenson et conseille d'offrir son roman Inversion à Noël:
"Inversion est le cadeau de Noël que vous devez faire si vous avez dans votre entourage des gens bien comme il faut trop rigides pour être honnêtes, des ados qui se demandent ce qu'ils pourraient faire pour devenir enfin anormaux ou des jeunes femmes qu'il vous intéresse de faire frissonner ou se demander si vous n'êtes pas (peut-être) un dangereux maniaque."
Vous pouvez également le lire pour savoir ce qu'il y a derrière le rideau…

(Inversion est traduit par Julie & Jean-René Etienne / Coll. Lot49-cherche midi éditeur)

Sarkozy/Bruni: déjà fini!


Le dream-couple à la rue! On vient de l'apprendre par un de nos envoyés spéciaux à Marne-la-Vallée: Disneyland-Paris ne renouvellera pas le CDD d'un jour signé avec Pluto Keurien & Carla Blanchnige. La parade nuptiale n'ayant rencontré qu'un succès limité, le duo ne pourra plus se produire dans le célèbre parc d'attractions. On se souvient de la même déconvenue subie il y a peu par l'Ours Poutine au Cirque de Moscou, et, encore plus récemment, par le Tigre Khadafi qui n'avait pas eu le droit de camper rue de la Banque. Décidément, les temps sont durs pour les intermittents du pestacle.

mardi 18 décembre 2007

Si Versailles m'était compté…


Lu dans le Figaro : "Pour Carla Bruni, compagne des intellectuels et des artistes…" Ah, Bernadette, que de produits dérivés on commet dans ton ombre… Si Ségolène tâte un jour du pouvoir, on lui conseille fortement Patrick Juvet. Il sait chanter, lui.

lundi 17 décembre 2007

Instructions inciviles




Daniel Foucard récidiviste: avec Civil (à paraître début janvier 08 chez LaureLi), l'auteur de Cold se paie la tête de la police au sens littéral, moyennant un dispositif redoutable. A peine la première page tournée nous voici dans le centre de formation de la police nationale. La tempête sous le képi peut commencer. Quelques jours pour sonder les motivations des candidats, évoquer les techniques d'arrestation, prendre le pouls de la loi. L'homme qui mène ce séminaire peu orthodoxe a des idées bien arrêtées, mais pas franchement menottées. Plus philosophe que maton, il répand quelques idées toxiques chez les bleus. Au début, les candidats ne sont pas très "réactifs". Mais à mesure que notre instructeur avance dans les méandres éthiques et politiques de sa conception de la loi et de ses modes d'application, les langues se délient, à défaut des cervelles. C'est Ubu-Cop. Qui nous apprend qu'un civil est un "client", qu'un policier a mission d'incarner "la liberté et la viabilité"… Face à des recrues cherchant à éponger leurs névroses dans le maniement de la matraque, l'Instructeur regorge de conseils. Dira-t-on qu'il dérape, usurpe, abuse ? C'est plus compliqué. Foucard, s'il génère chez le lecteur un ricanement nerveux, évite la gaudriole et la caricature, tout en les lorgnant dans sa mire parfaitement calibrée. Il travaille la matière malléable et ô combien loquace du malaise. Ses postulats ressemblent à des mines anti-personnelles. Son esprit d'escalier est pavé de savons. On laissera au lecteur le soin de découvrir les ressorts de cette farce à double ou triple détonation. Il y avait le "politiquement incorrect"; il y a maintenant le "subversivement incongru". C'est plus efficace et plus subtil.
Il y a une base incompressible de délits et c'est presque rassurant, la preuve qu'on conserve une marge d'initiative en tant que civil, fusse une initiative de merde. Cette base c'est un peu comme le plein emploi: à 5% de chômage, on crie victoire, à 5% de délits, on crie victoire.
La drogue, les trav, la syndicalisation des détenus, l'arrestation d'un ministre, l'effet de surprise de la violence, les communautés sexuelles… Comment interpeller un chien? survivre en milieu hostile? Et surtout, à quoi sert le papier-bulle quand on est trafiquant? Foucard au rapport!

samedi 15 décembre 2007

Fragment épique (1)


intercède ô Appétit-Néant
fais de moi l’instant d’après
le caméléon du voisin que j’écrase exprès
de mon pied afin de mieux
autrement
trépasser —
je te laisse juge et partie, substance et attribut
comme il conviendra à la tribu
puisque demeurer m’est sinon impossible
du moins déconseillé
mais fais, oui fais que jamais mon indice
ne soit
ce qu’il semble indiquer
fais, et quand fait ce sera,
ploie – je t’éradiquerai de mes dents de lait et ad patres enverrai toutes tes promesses
dont je n’ai que traire
qu’enfin je sois
au détriment de moi et de ses suppôts
ce petit rien qui pousse
le vaincu joyeux de notre débandade commune
le tiers inquiet
l’afflux
et si cela se peut la cruciale pastèque qui du trentième étage
s’en va percuter le trottoir
ce qu’il faut, en somme,
pour qu’échouer
tienne
dans / paume / fracassée

vendredi 14 décembre 2007

En janvier 08, LaureLi ouvre le bal



On en parle dès qu'on a lu, si possible avant la chute dans la cheminée du barbu. Mais on attend beaucoup du nouveau livre de Daniel Foucard, auteur de l'excellentissime Cold, paru précemment chez le même éditeur. Pour ceux qui ne connaissent pas, Laureli c'est Laure Limongi, éditrice & écrivain & pas mal d'autres choses qu'on vous laisse découvrir au gré de votre curiosité.

mardi 11 décembre 2007

Pendant ce temps, dans le gueuloir d'à côté…


Ce jeune garçon n'a aucune envie de lire le gros roman inscrit au programme de son cours de français. Flaubert d'ailleurs ne lui a rien demandé. Quant à Emma, lasse de son rôle, afin de complaire surtout à ce monde décidément dépourvu de passion, elle est résolue cette fois à avaler la dose d'arsenic fatale dès son entrée en scène, dans sa robe de mérinos bleu garnie de trois volants.
(Eric Chevillard)

lundi 10 décembre 2007

dimanche 9 décembre 2007

Les flux inattendus


Rares sont les livres qui se coltinent le langage de l'entreprise, plutôt que le mythique réel, pour s'en enivrer sèchement. Il y a quelques années, Yves Pagès nous avait donné Petites natures mortes au travail et Portraits crachés. Aujourd'hui, c'est Jérôme Mauche qui bouscule tout avec La Loi des rendements décroissants, publié dans la collection "Déplacements" que dirige, au Seuil, François Bon.
Composé de deux cent deux fragments, le livre de Mauche est une époustouflante "digération" du jargon des entreprises, non en vue de le seulement moquer, mais pour en tirer quelques sucs et leçons, éventuellement psycho-lubriques, et surtout embarquer le lecteur dans une expérience inédite, l'apprentissage d'une lecture stéréoscopique, où des lignes d'intensité a priori divergentes (le corps, la bouffe, etc / l'emploi, le fric, etc - pour over-simplifier), se coltinent et se bousculent, créant une poétique défiscalisée (!) qui semble relancer la donne mise en œuvre par un Rimbaud ou un Lautréamont. Ces "illuminations" d'un genre nouveau, dont la perpétuelle disjonction grammaticale évoque un corps soumis à des décharges en apparence bénignes, génèrent une vision, un ryhtme, un anti-discours délectable. Attifé en état des lieux strabismants, chaque paragraphe pousse un peu plus loin le bouchon de la dévotion au Kapital pour mieux hameçonner ses zélateurs contrits. Ces fornications entre parapluie affectif et machine à coudre entrepreunariale sur la table de dissection du savant Mauche, passé un premier bégaiement du lecteur qui se demande s'il va savoir lire non pas entre les lignes mais par dessus elles, sont hypnotisantes, contagieuses – savoir gai qui nous mord le cortex. Démonstration:
"Aussi ingérable pour l'heure qu'une potentielle reprise économique, le scolopendre file entre les piliers vivants et velus de ses mille pattes pour courir vers son être encore, lequel est de persévérer dans la piqûre, défensive bien sûr, mais plus malignement que la moindre guêpe qui meurt pour soi-disant survivre."

Comme il est dit très exactement et magnifiquement en quatrième de couverture: "Placer tout cela joyeusement sur une table d'autopsie, la com', Internet, la sécurité sociale et charger la barquer, si poésie s'ensuit."
Charger la barque, si poésie s'ensuit: programme ambitieux, ici tenu au-delà des espérances.

mercredi 5 décembre 2007

Un précédent à Radiohead ?


Les Poésies (I) d'Isidore Ducasse s'achèvent par cet avis:

"Cette publication permanente n'a pas de prix. Chaque souscripteur se fixe à lui-même sa souscription. Il ne donne, du reste, que ce qu'il veut.
Les personnes qui recevront les deux premières livraisons sont priées de ne pas les refuser, sous quelque prétexte que ce soit."