samedi 25 avril 2009

Le problème de James

En même temps qu'elles rééditent l'immense L'Anneau et le Livre, de Robert Browning, les éditions Le Bruit du Temps ont eu la pertinente idée de publier, en un petit volume, trois textes de Henry James portant tous les trois, mais par trois angles d'attaque, selon trois modes de tir complémentaires, comme par trois meurtrières placées à des hauteur du temps et de l'esprit différentes, sur la cible Browning.
James était fasciné par ce dernier, qui occupait une place première dans son panthéon, une place formatrice, motrice, donc, et qui devint sur la fin le voisin géographique de James, refermant le cercle de l'influence jusque dans la proximité spatiale. Mais Brown n'était pas que le héros ou le voisin de James, c'était aussi son problème, et les trois textes réunis ici sont une fascinante enquête, non sur la stature de Browning, mais sur le complexe jamesien. Car qu'est-ce qui perturbe James chez Browning ? Oh c'est très simple, et il le dit lui-même, dans ce style à la fois manucuré et somnambulesque qui est le sien: "le sort et la particularité [de RB] étaient d'arborer aussi peu que possible en sa personne (du moins à mes yeux étonnés) les hautes significations, les riches implications et les précieuses associations du génie auquel il devait sa position et son renom".
Henry James, donc donc donc, a du mal à se faire une vision stéréoscopique et cohérente de Browning, c'est comme si les deux plaques (les deux plans) ne coïncidaient pas dans la lanterne magique de son entendement: le génie et le mondain. Et James de trouver la contradiction si ontologique qu'elle devient le moteur d'un court récit intitulé La Vie privée: on y rencontre un écrivain double, ou plutôt dédoublé, se pavanant et devisant en public tandis que son "autre" œuvre littéralement dans l'ombre à sa table de travail. C'est à la fois naïf dans son intention et cruel dans son traitement, et cela donne un petit parfum à la Villiers de l'Isle-Adam au récit – mais le message est clair: l'être qui se vautre dans la monstration ne saurait être réconcilié avec celui qui sonde les abysses. Et cette irréconciliation est telle que James lui invente un pendant, sous les espèces du mondain absolu, lequel n'existe que sous le regard public et devient invisible en privé, littéralement inexistant. On a la délicieuse impression d'assister à un rêve récurrent épinglé par Freud. Alors comme ça, Mr. James, vous pensez qu'on ne peut pas être et paraître? Quel est votre problème, exactement?
Plutôt que de se contenter d'une réponse "avec cigare" du style la-figure-du-père-castratrice ou je ne sais quoi, jetons un œil aux deux autres textes du volume, qui apportent un éclairage assez hallucinant tout de même sur les rapports entre James et Browning. Dans l'un, "Browning à l'abbaye de Westminster" (1890), écrit quelques jours après le transfert des cendres de Browning dans le "Poet's Corner", James tord le cou à l'hommage et se permet de qualifier RB de "poète sans lyre"! Et bien sûr, quelques lignes plus loin, James ne peut s'empêcher de reprendre son dada et de préciser que Brown était quelqu'un "répondant à toutes les sollicitations"… Ah ça, le visionnaire aurait dû être sourd, James n'en démord pas. Son problème, indépassable, en somme, c'est le fond et la forme, la viande et le marbre. Et il ne supporte pas que son idole vive avec aisance une dichotomie pareille.
Mais c'est dans le troisième texte, "Le Roman dans L'Anneau et le Livre", une conférence prononcée en 1912, que James, pour parler crument, lâche vraiment le morceau. Non content de dresser un catalogue raisonné des défauts / défaillances du roman en vers de RB, il enfonce carrément le doigt dans ce paradoxe qui le taraude: le rapport entre "masse et façade". Mieux, il articule très clairement ce qui fait la spécificité de RB, écrivain qui "ne cesse de produire et de produire en immenses quantités" mais "n'accomplissant pas vraiment le coup final qui annexe l'ensemble" – RB, véritable écrivain de l'ère pré-industrielle, en somme! Usine surchauffée, soucieuse du rendement mais indifférente à la finition… Il faut voir comment James se déchaîne et use de métaphores, ou plutôt use les métaphores pour cerner / saigner son sujet. Le fruit et la branche, le marin intrépide et l'écueil, la pierre équarrie, la muse relevant ses jupes… Et finalement il y va d'une image assez incroyable, il ose la bidoche:
"Disons autant que nous le voulons qu'un roman est un tableau de la vie; appelons-le, selon une mode récente, un morceau, ou même une tranche, et même une 'sacrée' tranche, de vie, une grossière excision de cette substance, aussi superficiellement coupée et sommairement servie que possible […]".

Browning en boucher bâcleur! On touche, ici, au problème de James dans toute son intensité. Ce qu'il semble reprocher à RB, en fait, c'est ce qui le fascine et le révulse le plus, c'est cette propension à saisir la barbaque à mains nues sans nier ni ses fibres ni ses nerfs ni ses grasses veines. James cherche dans l'œuvre le reflet de cette incohérence qui le stupéfait dans la vie de RB. Puisque RB est mondain, alors son œuvre doit, elle aussi, pécher par une sécularité persillée! Imaginons Gracq se casser les dents sur Proust et sourions…

Sur Robert Browning est un triptyque étonnant, débordant d'amour et de griffes, tantôt méticuleusement œdipien, tantôt sublimement schizoanalytique. Un portrait de l'écrivain en architecte défaillant, en fabrique vorace, en chevalier d'industrie, en grand baratteur du Tout. On y découvre un Browning tentaculaire, une sorte d'hydre à deux têtes contre laquelle se bat, amoureusement, le guerrier James, avec pour seul bouclier sa raison méfiante et pour seul glaive son excès d'admiration. C'est, non pas le récit d'une désillusion (je l'ai aimé et il m'a déçu…), mais l'aveu d'une méprise (j'ai cru qu'il incarnerait l'unité). Ce que James qualifie lui-même, "tout au pire d'un hommage subtil et inquiet".


Sur Robert Browning, traduction de l'anglais par Jean Pavans, éd. Le Bruit du Temps, 132 pages, 12€

jeudi 9 avril 2009

Quand des coeurs palpitaient fort…


«“Ô mon intime pendant ces quatre années, comment iront les choses, lorsque, bientôt, nous allons nous séparer ?” Ainsi parle Browning au Vieux Livre Jaune, lorsque, vers le premier quart du livre XII, il voit son œuvre près de s’achever ; il a évidemment redouté le vide de sa vie et de sa pensée quand il serait, non pas délivré mais privé, de cette tâche passionnante et chérie ; quoiqu’il ait fort bien su remplir l’une et occuper l’autre pendant les vingt ans qu’il a encore vécus. Mon propre corps à corps avec L’Anneau et le Livre n’a guère duré qu’un an et demi, entre la première phrase mise sur le papier et le point final au manuscrit provisoire ; mais moi aussi j’ai redouté, après avoir mis ce point final, un vide de l’esprit, un désœuvrement ; j’ai su que, pour autant que je vivrais encore, je ne retrouverais pas l’équivalent de ce que je perdais, pour avoir mené à bonne fin mon entreprise ; et cet achèvement fut une tristesse. »

Ainsi s'exprime Georges Connes, le traducteur du roman en vers de Robert Browning, L'Anneau et le livre, qui ressort ces temps-ci aux éditions Le Bruit du Temps. Or l'histoire de ce livre (et de cette traduction) semble un rêve douloureux tissé entre hommes, avec en toile de fond le bruit du temps, certes, mais aussi de la violence, de la guerre et des séparations. Tout commence, pourrait-on dire, à la fin du XVIIème siècle, à Rome, avec une histoire de procès mettant en scène un prêtre, Caponsacchi, une femme, Pompilia, et un méchant, Guido Franceschini… Ce fait divers – on pense à la trajectoire des Cenci chez Artaud… – marque le poète Robert Browning, auteur prolixe et amant têtu, orfèvre du monologue intérieur, correspondant de la poétesse Elisabeth Barrett pendant des années avant de l'enlever (il faut parfois prendre les mesures qui s'imposent…) et d'épouser la recluse opiomane qu'il peut alors aimer sous le ciel italien… Mais revenons à Browning et au monstre qui naît de sa fréquentation du fait divers italien cité plus haut: The Ring and the Book. Gorgé de plus de vingt mille vers (blank verse), L'Anneau et le Livre paraît en quatre volumes, de novembre 1868 à février 1869 et rencontre très vite le succès.

Métamorphoses des livres… puisque tout commence avec "vieux livre jaune, carré", un banal in-quarto aux "plats de vélin ridé" que Browning acquiert chez un bouquiniste de la place San Lorenzo. Comme s'il fallait à l'écrivain un caillou usé pour bâtir une vibrante cathédrale ; comme s'il fallait, surtout, survivre à un amour fou et, trois ans après la mort de la femme qu'il avait courtisée, enlevée, épousée, passer quatre ans sur une sombre histoire de triple meurtre. Robert Browning, encouragé par Carlyle, épanchera dans ce livre son art comme une longue et nécessaire saignée, œuvrant sans relâche pour que surgisse du deuil cette citadelle gothique et sans égale.

So you see this square old yellow Book, I toos I' the air, and catch again, and twirl about By the crumpled vellum covers, pure crude fact Secreted from man's life when hearts beat hard, And brains, high-blooded, ticked two centuries since? Examine it yourselves! I found this book, Gave a lira for it, eightpence English just, (Mark the predestination!) when a Hand, Always above my shoulder, pushed me once, (...)


[Traduction de Georges Connes: Vous voyez ce vieux livre, jaune, carré, que je lance en l'air, que je rattrape, que je fais tourner en le tenant par ses plats de vélin ridé? c'est du fait à l'état brut, sécrété par la vie humaine, quand des coeurs palpitaient fort, des cerveaux battaient, inondés par la montée du sang, il y a deux siècles. Voyez-le vous-même. J'ai trouvé ce livre, en ai donné une lire, huit pence d'Angleterre tout juste (remarquez la prédestination) quand une Main, toujours au dessus de mon épaule, m'a donné une poussée, ([...)]

L'Anneau et le Livre, paru en 1959 chez Gallimard, longtemps épuisé, ressort aujourd'hui grâce au zèle et à la passion d'un nouvel éditeur, Le Bruit du Temps, que dirige Antoine Jaccottet, naguère timonier de Quarto. Et de nouveau, le livre est chargé de passion, celle de l'éditeur, qui nous l'offre en édition bilingue, mais aussi celle du traducteur, Georges Connes, que nous citions en préambule, et qui entreprit la monumentale traduction de ce roman en 1942 et prit le parti – qu'on peut contester, certes – de nous le restituer en prose. L'œuvre de Browning eut-elle gagné à être réinventée en vers? Au vu du résultat, la question ne se pose même pas – seul compte le souffle habité de cette traduction, sa bruissante foulée, sur laquelle d'ailleurs Connes s'est expliqué :

«De quoi s’agissait-il pour moi ? écrit le traducteur, de mettre à la disposition du lecteur français un texte dont je dis une fois encore qu’on le goûte beaucoup mieux en le faisant passer par un gueuloir ; de lui communiquer ces énormes vagues successives de raisonnement, de rhétorique, d’émotivité, de passion, en lesquelles s’épanchent des esprits furieusement intéressés par ce dont il s’agit et ce qu’ils en disent ; tous, même Pompilia, et aussi Browning, ont le souffle d’athlètes inépuisables ; arrêter, donc, l’œil du lecteur à la fin de chaque ligne, comme il est inévitable si on lui présente des vers – il est déjà assez déplorable qu’on soit obligé de lire L’Anneau et le Livre avec les yeux – aurait été une formidable erreur ; c’était avec certitude tuer l’œuvre en français. »


On notera, bien sûr, l'usage du mot "gueuloir" – et l'on aura alors un premier indice de ce que dut être la re-création de ce bénémoth anglais en pleine Seconde Guerre mondiale. Un an et demi de travail pour Connes qui n'a de cesse, alors, de sauver le manuscrit (oui, rappelle-toi, c'était avant les clés USB, quand transpirer c'était transpirer, quand on avait une bosse à la dernière phalange du majeur, quand l'Underwood te mitraillait les oreilles…). Ce n'est qu'après avoir remis les clés de la mairie de Dijon au chanoine Kir (qu'on salue au passage) que notre héros traducteur finit par convaincre un éditeur de publier L'Anneau et le Livre – et Raymond Queneau de jouer dans l'affaire un rôle similaire à celui que joua Carlyle avec Browning. Le temps passe, rien ne paraît, Connes cherche un autre point de chute, en Belgique cette fois-ci, et là le navire chavire, la firme belge fait faillite et le manuscrit disparaît avec elle… Un ami latiniste remet la met sur le texte (ouf) et ce n'est donc qu'en 59 que paraît ce chef d'œuvre.

Mars 2009: Le Bruit du Temps publie une édition magnifique de L'Anneau et le Livre, signant ainsi et l'acte de naissance d'une maison d'éditions exigeante et le retour en grâce d'un texte qui devrait – enfin – trouver non pas sa place – ce serait trop peu – mais une brûlante demeure sur notre table de chevet, non loin des draps défaits.

Browning eut le courage d'aller ravir Elisabeth – ayons la passion de lire ce qui survécut au deuil de leur amour. Et maintenant, éteignez votre ordinateur et filez en librairie. Vous savez ce qu'il vous reste à faire.


[Robert Browning, L'Anneau et le Livre - The Ring and the Book -Édition bilingue, traduction de l'anglais et étude documentaire par Georges Connes, préface de Marc Porée - Grand format relié sous jaquette : 135 x 205 - 1424 pages • 39 euros - Le Bruit du temps - Diffusion / Distribution : Les Belles-Lettres - 2009]


dimanche 5 avril 2009

Tourisme bleu




Ah, Strasbourg… son baeckeoffe, sa flammekueche, son kouglof… terre d'accueil…

C'était un 4 avril, tu étais venu accompagner l'auteur Viken Berberian qui signait dans quelques librairies… il régnait une quiétude propice aux rêveries… une envie toute simple de tourisme… découvrir la vieille ville, prendre le pouls de l'histoire ancienne… longer les canaux… s'attarder aux terrasses… et surtout se dire qu'on avait de la chance parce que qu'est-ce que ça aurait été putain si notre président de la république avait été ministre de l'intérieur dans une autre vie…

mercredi 1 avril 2009

Vous avez dit série?


Initié par Emmanuel Rabu et Laure Limongi, Ecrivains en série sort aujourd'hui. Cathodiquement, la série est un genre qui s'est forgée à mi chemin entre différence et répétition, avec pour arrière-pensée la tradition du rendez-vous, initiée par le roman-feuilleton du XIXème siècle (De Paul Féval à The Wire, drôle de parcours…). Une façon pour le bocal aux agités (la shit-box, comme disent certains ricains) de répondre au septième art (travaillé lui aussi par le cancer de la sequel), aussi. Un mode de traitement du narratif, par ailleurs, qui nous donne aujourd'hui des petites choses culte (La caravane de l'étrange…) et quelques objets décalés. (Derrick????). Une notion qui, pour les écrivains, permet tous les glissements, toutes les dérives, et agit comme un labo bien barré, ainsi qu'on le verra à la lecture forcément discursive de ce bouquin chorale où chaque auteur "revisite" (tel un fantôme facétieux amoureux des chaînes) la notion d'épisode. Le résultat est fendard, difforme, calé, zapping zigzagant entre les gouttes des séries pour mieux saisir la puissance de ce déferlement, jadis suivi de semaine en semaine, aujourd'hui téléchargé et consommé par packs entiers. Ça va du résumé concis comme un bras d'honneur: "Huis clos masculin autour d'un machin visqueux." (David Christoffel, à propos de Flipper) au poème diffractée (Emmanuel Tugny sur Chéri-Bibi); de la spectrographie astucieuse de la série Oz par Anne Bourse ("ou la french theory appliquée à l'une des plus brillantes créations télévisuelles") à la chouette confession de Thomas Clerc à partir d'Amicalement vôtre; de l'art du je fendu avec Claire Fercak et la série Daria à la lucidité amusée d'Emmanuelle Pireyre dans son texte sur l'incontournable Derrick; on fera la roule libre avec Laure Limongi au pays de Dexter… Vous aurez même droit, je crois, pr bibi, à la Mire ("nul anus crypté"), comme quoi tous les coups sont permis.

Allez, quatrième de couverture…:

On "On s’est dit que tout le monde regardait des séries télé. Que c’était un élément culturel fédérateur. Qu’on parlait du dernier épisode de Heroes aussi bien avec un ami écrivain qu’avec notre nièce adolescente. Qu’on émettait des hypothèses sur la suite de Lost avec le chauffeur du bus puis avec un philosophe. Bref, que les séries faisaient partie du quotidien et insufflaient de multiples mondes possibles dans le réel de chacun.

Les séries sont des creusets de fiction riches, tentaculaires, qui nous bercent depuis l’enfance : Chapeau melon et bottes de cuir, Belphégor, Star Trek, Mac Gyver, L’Île aux trente cercueils, Columbo, Amicalement vôtre… Certaines sont des feuilletons qu’on consomme avidement en famille, comme Les Feux de l’amour ou Plus belle la vie. D’autres, des chocs esthétiques majeurs : Twin Peaks, L’Hôpital et ses fantômes, LAIN… Depuis quelques années, on semble assister à un nouvel âge d’or des séries renouvelant les codes du récit contemporain : Oz, The Wire, Six Feet Under, Les Soprano, 24 heures, Prison Break

On s’est alors pris à rêver d’une rencontre entre créateurs et séries télé : 71 écrivains, artistes ou philosophes se sont emparés d’une série culte pour la commenter, l’analyser ou produire une nouvelle fiction. 117 séries, 117 textes qui font découvrir ou redécouvrir 60 ans de trésors télévisuels."

Casting : Julien d’Abrigeon, Mark Alizart, Stéphane Bérard, Vincent Bergerat, Philippe Boisnard, Anne Bourse, Guénaël Boutouillet, Lucille Calmel, David Christoffel, Claro, Thomas Clerc, Sylvain Courtoux, Béatrice Cussol, Anna Czapski, Dahlia, Angie David, David Defendi, Vincent Delaboudinière, Frédéric Dumond, Lise Etcheverry, Alain Farah, Guillaume Fédou, Claire Fercak, Christophe Fiat, Daniel Foucard, Fabrice Gaignault, Bastien Gallet, Hortense Gauthier, Jérôme Gontier, Laurent Goumarre, Claire Guezengar, Georges Hassomeris, Émilie Hermant, Hortense Hubben, Élodie Issartel, Dominiq Jenvrey, Manuel Joseph, Laure Limongi, Marc Lits, Vannina Maestri, Jérôme Mauche, Olivier Mellano, Laure Mentzel, Pierre Ménard, Nataschka Moreau, Joseph Mouton, Tarik Noui, Charles Pennequin, Célia Picciocchi, Emmanuel Pierrat, Emmanuelle Pireyre, Emmanuel Rabu, Samuel Rochery, Nicolas Rollet, Sophie Rosemont, Arnaud Saint-Martin, Peggy Sastre, Léo Scheer, Jean-Baptiste Scieux, Orion Scohy, Olivier Sécardin, Sarah Sepulchre, Yvan Serouge, Jacques Sivan, Florent Souillot, Nathalie Talec, Vivianne de Tapia, Clément Tuffreau, Emmanuel Tugny, Philippe Vasset, Héléna Villovitch

Réalisateur : Emmanuel Rabu.

Image de couverture : Danny Steve.

71 écrivains, artistes ou philosophes se sont emparés d’une série culte pour la commenter, l’analyser ou produire une nouvelle fiction. 117 séries, 117 textes qui font découvrir ou redécouvrir 60 ans de trésors télévisuels.
parution 1er avril 2009
496 pages
20 euros
isbn 978-2-7561-0150-7
EAN 9782756101507
220 x 170, broché