Le numéro 25 de la revue Dissonances vient de sortir. Je le sais parce que cette "revue pluridisciplinaire à but non objectif" (ouf) m'a soumis à son redoutable questionnaire. Oui, parce qu'ils sont comme ça, chez Dissonances. Ils vous posent des questions qu'on ne vous pose pas d'habitude, du genre "Qu'avez-vous vraiment raté?" ou "Quelle femme auriez-vous aimé être". Dans ce numéro, qui coûte 4 € – alors ne faites pas les radins, hein –, vous trouverez également quatre contributions sur La Peau et les Os de Georges Hyvernaud, because la "peau" est précisément le thème retenu cet hiver par Dissonances.
Il y a un portfolio avec des photos de Gisèle Bonin, des textes à contre-courant de peau de Frédéric Le Moigne, Romain Fustier, Derek Munn et bien d'autres. Des critiques, aussi, sur des livres publiés par des éditeurs discrets mais actifs. On peut commander la revue par la poste, s'abonner, l'acheter en librairie, par exemple au Monte-en-l'air, au Regard Moderne, à Bimbo Tower (pour Paris), à Vent d'Ouest (Nantes)…
Bref, à l'heure braillarde des prix-littéraires-ces-dictées-qui-nous-enchantent, éteignez votre poste et allez voir du côté de Dissonances qui a mis en tête de ce numéro cette phrase d'Artaud:
"C'est par la peau qu'on fera rentrer la métaphysique dans les esprits".
N'est-ce pas là ce qu'on vous répète ici tous les jours…
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