Le Clavier Cannibale suspend ses activités répréhensibles jusqu'au 4 novembre. Motif: une retraite au vert hors connexion visant à l'optimisation du rendement des taches et l'intensification des projets en cours de réalisation, bref, du bon vieux challenge de winner performant. Euh, pardon, je crois que ce blog a été piraté par des peignes-culs… Non, en fait, je pars juste bosser à la campagne. Parce qu'il n'y a pas que la littérature dans la vie, il y a aussi les livres et l'écriture (et la cuisine et le ping-pong et la… non, rien, allez jouer les enfants).
Dans les bagages du Cannibale, le plus beau livre du monde, un roman américain encore inédit en français, un monstre d'un lyrisme inépuisable, d'une puissance hypnotique sans égale, une symphonie hallucinée de 4 277 000 signes, l'œuvre d'une écrivaine méconnue et injustement négligée, fruit de dix-sept ans d'écriture, et dont on espère pouvoir offrir un jour aux lecteurs français une traduction intégrale et lumineuse – mais on en déjà trop dit… (ou pas assez?)
Bon, on ne va pas vous laisser ainsi, sans vous retourner le canoé, ce qui est le minimum syndical. Le Clavier Cannibale est donc fier d'offrir à ses rares lecteurs un cadeau, une phrase de Monsieur Gustave, encore sous emballage, et qu'il vous suffira de découper avec les yeux pour ensuite la coller mentalement sur votre front (mais à l'envers, hein, afin de pouvoir la lire dans le miroir tous les matins et tous les soirs):
"Quelle chienne de chose que la prose ! Ça n’est jamais fini ; il y a toujours à refaire. Je crois pourtant qu’on peut lui donner la consistance du vers. Une bonne phrase de prose doit être comme un bon vers, inchangeable, aussi rythmée, aussi sonore."
Bon séjour à la campagne ! Revenez-nous en forme et avec encore d'autres projets. En parlant d'oeuvre "importante", a-t-on des nvelles d'Infinite Jet ?
RépondreSupprimerBonjour, je penche pour le pas assez... Allez... Le titre? L'auteur? Bonnes vacances.
RépondreSupprimerAllez! Et que ça saute!
RépondreSupprimerAllez!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerFaites-attention quand même, la campagne en hiver est dangereuse...
RépondreSupprimeret que ça saute ribbet
RépondreSupprimerYO !! Merci Gustave ! Merci Claro <3
RépondreSupprimerBon boulot et a bientot...
Cher cousin, c'est l'amour de la littérature et de l'écriture qui m'a fait atterrir sur ce blog...
RépondreSupprimerEn passant, Infinite jest "devrait" paraître l'an prochain aux éditions de l'Olivier, puisque le Diable vauvert a abandonné le monstre.
RépondreSupprimerSe serait bien de dire quelques mots des deux livres que vous allez publier en janvier, à savoir Cannibale lecteur (éditions Inculte) et Les souffrances du jeune verre de terre chez Actes sud, histoire de titiller notre curiosité. ^^
Qu'en est-il de Darconville's cat de Theroux, qui s'apparente à l'arlésienne lui aussi... Toujours prévu pour Lot 49 ?
Merci et à plus !
F./
"Infinite jest" devrait paraître l'an prochain aux éditions de l'Olivier, puisque le Diable vauvert a abandonné le monstre.
RépondreSupprimerPourriez-vous nous toucher un mot de vos deux livres qui sortiront en janvier, à savoir "Le cannibale lecteur" (éditions Inculte) et "Les souffrances du jeune verre de terre" (Actes sud) ? Avec ce titre, j'imagine que vous revisitez Goethe comme vous avez revisité Baum avec Cosmoz, héhé !
Que devient la traduction du Darconville's cat de Theroux ? Car lui aussi est un serpent de mer...
Merci et à +