Jeudi, on vous l'a dit, on sera dans l'Hérault, mais jeudi c'est déjà aujourd'hui, aussi parlons de demain, vendredi, qui tombe cette année la veille d'un samedi, car entretemps on aura quitté l'Hérault au sourire si doux pour se réfugier à Sainte-Cécile-les-Vignes, dans le Vaucluse (où naquit, je vous le rappelle, l'oncle de Jean-Louis Trintignant, Maurice, célèbre coureur automobile, mais je digresse), sur l'invitation de Françoise Tresvaux et de son réputé Café littéraire. Comme on sera à 111 mètres d'altitude, on parlera des Diamants et de tout autre chose, à 18h30, et ce au restaurant "Le Relais", 50 avenue Jean Jaurès, où l'on espère que le chef voudra bien nous livrer quelques secrets. Thierry Hesse est passé avant nous, Joy Sorman nous succédera, la mise en sandwich est donc assuré et tout devrait bien se passer. Mais je sens bien que ce qui vous intéresse, c'est sainte Cécile, cette douce vierge, mariée de force, qui persista à respecter son vœu de virginité, aujourd'hui patronne des musiciens (ne cherchez pas de rapport entre la virginité et la musique, il n'y en a pas). A moins qu'il s'agisse de Cécile de Remiremont ou Sigeberge, abbesse de Remiremont dans les Vosges? On demandera, n'en doutez pas.
Comme on n'est pas sûr d'avoir le temps ni la connexion de vous causer demain, on vous signale également la fin d'étape, à Bordeaux, pour l'Escale du livre. On sera grosso modo le samedi 6 avril dans l'après-midi sur le stand de la librairie La Mauvaise Réputation pour signer, avec à 16h30 une rencontre au Comptoir des Mots avec Nicolas Richard, traducteur d'Enig Marcheur, dont on débattra. Le dimanche, re-dédicace (enfin, bon, disons: représence), puis à 17h présentation de Flesh Empire d'Yann Legendre à la boutique Acapulco By Capc, au musée d'art contemporain. On vous engage à consulter le programme de l'Escale, because il y aura plein de gens intéressants: Emmanuelle Pireyre, Fred Léal, Christian Garcin, Yves Pagès, Pacôme Thiellement, François Bon, Marie NDiaye, Alban Lefranc, Mathieu Larnaudie – et aussi Aurélien Bellanger, auteur d'une épopée économique française dont on se contrepogne. Mais il faut accepter le monde dans toute sa diversité, et on se réjouit de revoir David Vincent, l'éditeur de l'Arbre Vengeur, avec lequel on a quelque projet encore secret.
Enfin ce sera dimanche soir, le train roulera vers Paris, et tandis que derrière la vitre du TGV défileront ce qu'on appelait autrefois des paysages, nous nous plongerons avec délectation dans un livre, sans doute un roman de Claude Simon (on finit bientôt Le Palace et déjà on lorgne sur Histoire), avant de retrouver la réalisatrice d'A Cœur ouvert. Avril n'est pas le plus cruel des mois, en fait.
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