La justice a tranché. Elle estime que Jean-Pierre Michel avait le droit d'écrire la phrase suivante: "Frigide Barjot et ses amis représentent la pire des homophobies qui est". La porte-parole de la "manif pour tous" a en effet été déboutée, après sa plainte en diffamation, à l'encontre de Jean-Pierre Michel, sénateur socialiste et rapporteur de la loi sur le mariage gay au Sénat.
Si la justice était un peu plus audacieuse (et dotée d'humour), elle aurait dû en fait condamner Jean-Pierre Michel en arguant du fait qu'il n'avait pas le droit d'écrire une telle phrase. Il en avait le devoir. Mais bon, c'est quand même un coup dur pour l'immortelle auteur de la chanson Fais-moi l'amour avec deux doigts – qui va devoir en faire un usage un peu différent puisque la voilà contrainte de rendre gorge.
D'accord des deux pieds des deux mains, mais le prétoire n'est pas la rue, hélas...
RépondreSupprimer... "parce qu'avec trois, ça rentre pas." la vie de cette pauvresse est semblable à une perpétuelle descente d'acide.
RépondreSupprimerJ'aurais dit : qui soit... Mais peut-être que "qui est" est plus affirmatif.
RépondreSupprimer...plus tranchant...
RépondreSupprimer