mardi 9 octobre 2007

Lettre à N.


Très cher Nicolas,
Je sora à kel point la cultür à toua importes et que tu ferions ce que tu pouvais pour l'apromeuvoir et c'est temps mieux. N'oublie pas les 10 cidents ni les aicrivin meunacés, pren souin de tout ce qui paine à parlé. Et 6 jamais tu viens soné à ma porte pourkeu jeu teu don' quel'k conseil de lektür, ésiteu pas, je sais ta souaf de livre. Ta vi est djà un sacré roman que même Réza l'a àpeine effleurrrré. Tu vas nous réduire les zèdes du CNL et du CNC, hystoir que ssa s'presse pas trop côté parisit. Braveau. On t'ème àfon. Juste une chose: oubli pa de koloré ton bultain de vaute. Si non, on trouv keu tu fè biain ton bouleau. Et rappelle-toi, il existe un code couleurs: brigade/rouge. Fais gaf, camp m'aime.

3 commentaires:

  1. ça c'est balo, Debussy écrivait en faisant 6 fautes par mot et sa synthaxe était "créative" mais ces idées demeurent délicieuses et vives...
    quoi? ...ouiiiii ça va je fais trois fautes par mot quand j'écris sur mon blog et alors?

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  2. N'empêche, je crois bien avoir entendu ou lu qu'on pouvait envoyer un mail à N. Ou un courrier - sans l'affranchir, comme une lettre au Père Noël, en somme...
    Bien tenté de lui balancer cette lettre...

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  3. Le tout petit père des peuples ne peut s'occuper de tout...

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