On tombe parfois sur des choses étranges, qui viennent se coucher entre vos pieds et de là laisse monter une drôle de fumée qui semble avoir toujours été là – ainsi il en va des chansons de Gustav Bertha, dont je ne connaissais rien il y a peu mais dont le doux bastringue, un peu freak fair un peu lamento, me va droit à la peau. Je le conseille donc. Le violon scie les nerfs tranquillement, et le piano drum just ce qu'il faut. La voix? Ma foi, vous savez ce que c'est qu'une voix: un visage qu'on ne voit pas, mais qui, à force de tirer sur ses cordes vocales parvient à agiter la marionnette invisible de l'âme. Un petit roulement de touches de piano, des albums aux titres aussi engageants que Café Crème, Small Adventures in the great domestic wilderness… du muffled et du distorded, juste ce qu'il faut, des bribes de ritournelles qui semblent aimer la chignolle, c'est que du rrien que parfait. A cinq heures moins le quart du matin, je vous dis pas comme ça dépulse le sonar embrumé. Je répète, Gustav comme Mahler (salut Babel!), Bertha comme la Grosse. Ce type est un compagnon, sa musique une possible option vers une chute plus douce. Et pour les initiés, y a même un morceau qui s'appelle The Restraint of Beasts. Comme dirait l'ami Burger: Ça ne vous rappelle rien? Happy juice-box!
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