Cela fait au moins 40 ans qu'ils essaient de faire de bons logiciels de traduction. Ils n'ont pas encore compris que c'est impossible. Quand on connaît bien deux langues, on peut beaucoup s'amuser avec Google Traduction en faisant faire plusieurs "aller-retour" à un texte célèbre.
Le poème le plus connu de la littérature espagnole est un sonnet de Quevedo, intitulé "Amour constant au-delà de la mort" , dont tous les Espagnols connaissent le dernier vers, le plus beau de la poésie en espagnol: "polvo serán, mas polvo enamorado."
Traduction rapide de la fin:
"Âme à qui tout un Dieu de prison a servi, veines dont le flux a nourrit tant de feu, moelles qui ont brûlé glorieusement,
leur corps laisseront, pas leurs tourments, cendres seront, mais en ayant un sens, de la poussière seront, mais poussière amoureuse."
Après plusieurs "traductions" "googlesques" cela donne:
"Alma [sic] confiné Dieu, que ce type de veines osseuses alimenté le feu brûlant vous avez glorieusement, laissez votre corps, pas vos soins; ash [sic] être également important; ils sont la poussière, la poussière mais dans l'amour."
Le texte en français est un mélange d’erreurs de traductions, dues à une traduction automatique, et d’erreurs de frappes («fruis» au lieu de «fruits» et «baise» au lieu de «baie»).
À moins que le logiciel de traduction automatique produise des erreurs de typo.
Ah, la Suisse et ses étiquettes bi-(ou tri- ou plus)lingues ! C'est ce qu'on appelle le "français fédéral" (et je vous rassure, la langue de Dante subit le même sort). Ceci dit, j'admets que de si jolies bourdes sont rares.
So French, so romantic!
RépondreSupprimerCela fait au moins 40 ans qu'ils essaient de faire de bons logiciels de traduction. Ils n'ont pas encore compris que c'est impossible. Quand on connaît bien deux langues, on peut beaucoup s'amuser avec Google Traduction en faisant faire plusieurs "aller-retour" à un texte célèbre.
RépondreSupprimerLe poème le plus connu de la littérature espagnole est un sonnet de Quevedo, intitulé "Amour constant au-delà de la mort" , dont tous les Espagnols connaissent le dernier vers, le plus beau de la poésie en espagnol: "polvo serán, mas polvo enamorado."
Traduction rapide de la fin:
"Âme à qui tout un Dieu de prison a servi,
veines dont le flux a nourrit tant de feu,
moelles qui ont brûlé glorieusement,
leur corps laisseront, pas leurs tourments,
cendres seront, mais en ayant un sens,
de la poussière seront, mais poussière amoureuse."
Après plusieurs "traductions" "googlesques" cela donne:
"Alma [sic] confiné Dieu, que ce type de veines osseuses alimenté le feu brûlant vous avez glorieusement, laissez votre corps, pas vos soins; ash [sic] être également important; ils sont la poussière, la poussière mais dans l'amour."
Ma foi! Ça me met de bonne humeur!
RépondreSupprimerLe texte en français est un mélange d’erreurs de traductions, dues à une traduction automatique, et d’erreurs de frappes («fruis» au lieu de «fruits» et «baise» au lieu de «baie»).
RépondreSupprimerÀ moins que le logiciel de traduction automatique produise des erreurs de typo.
Ah, la Suisse et ses étiquettes bi-(ou tri- ou plus)lingues ! C'est ce qu'on appelle le "français fédéral" (et je vous rassure, la langue de Dante subit le même sort).
RépondreSupprimerCeci dit, j'admets que de si jolies bourdes sont rares.
Si j'avais eu à traduire ça, j'aurais glissé ce "baise" en douce ; pourquoi pas ?
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