© Mitch Jenkins |
"J’ai décidé de ne plus accepter de prix, il ne faut pas m’en vouloir. Je préfère que ce soit donné à des gens moins conventionnels. Je ne rends plus dans des festivals, je n’accepte plus aucune récompense. Je conçois et j’apprécie les sentiments de tous ces gens qui me choisissent, mais je ne veux assumer que ce que j’ai décidé moi-même d’entreprendre, pas ce que les autres veulent de moi."
— Alan Moore
À 62 ans, étant très connu et sans problèmes économiques, j'imagine, et après voir reçu des dizaines de prix (voir rubrique "Prix et récompenses" de sa notice dans la Wikipédia), c'est un peu facile, non?
RépondreSupprimer... je ne ME rends...
RépondreSupprimerC'est son éditeur qui va faire la gueule.
RépondreSupprimerIl l'avait dit, Paul Léautaud : "Un écrivain qui reçoit un prix littéraire est déshonoré".
RépondreSupprimerPablo75 : si c'était si facile d'autres aussi connus et primés que lui le feraient, il reste une exception qu'il faut louer, et imiter.
RépondreSupprimer@ fg
RépondreSupprimerD'autres aussi connus et primés ne se targuent pas, comme A.Moore, d'être anarchistes. Et même magiciens, adorateurs de Glycon, une divinité-serpent romaine, comme raconte la Wikipédia.
Il y a des écrivains qui se situaient à la marge de la société et du monde littéraire, et qui n'acceptaient pas les prix, même s'ils en avaient bien besoin. Cioran, par exemple. Dans les années 80 il a renoncé au Prix Monaco, qui était de 300.000 francs de l'époque, si mes souvenirs sont bons.