"Chaque nouveau livre exorcise le poids douloureux et le remords du précédent – ainsi l'écrivain bâtit son œuvre." Cette phrase de Chevillard, je m'aperçois qu'elle s'était déjà plantée sous mon ongle il y a belle lurette. Pourtant, au risque de l'infection, je l'y laisse.
Je reçois il y a peu le nouveau livre d'Eric Chevillard, dont le titre – L'autofictif croque un piment – me rappelle si besoin était qu'on peut faire des choses plus drôles que plonger ses mains dans l'acide.
La lecture fragmentaire a quelque chose de vertigineux, comme un tour de manège au cours duquel on s'apercevrait que tous les autres enfants pensent à la mort.
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J'en profite pour signaler l'excellente publication le 16 janvier dernier de l'excellent cinquième recueil d'Eric Chevillard, L'Autofictif croque un piment aux excellentes éditions L'Arbre vengeur.
Bordel, ce billet est superbe.
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