Cette année, comme chaque année, des prix littéraires ont été décernés à des papiers écrits par des gens. C'est une tradition française qui perdure et dont la tradition française s'honore de façon durable. Des œuvres s'inscrivent ainsi dans la mémoire des lecteurs, d'une façon perdurable et traditionnelle. Le marbre se laisse graver, les lauriers refusent de faner, et l'éternité prend un coup de vieux. Qu'importe la chronologie, donc, puisque le mérite est intemporel. Voici donc un précipité d'excellence hors tout parti pris d'actualité, tel que nous l'a légué la postérité passée:
Prix Goncourt: André Savignon, Filles de pluie, éd. Grasset
Prix Médicis: Gérard Jarlot, Un chat qui aboie, éd. Gallimard
Prix Fémina: Dominique Dunois, Georgette Garou, éd. Calmann-Levy
Prix Interallié: Louis Chauvet, L'air sur la quatrième corde, éd. Flammarion
Prix Renaudot: André Obey, Le joueur de triangle, éd. Grasset
Intéressant palimpsès. On a oublié, aujourd'hui, la terrible invasion de georgettes-garous de l'hiver 1928: pas étonnant que nous soyons si mal préparés à l'actuelle prolifération de zombies. Ceux qui ne se souviennent pas du passé sont condamnés à le revivre.
RépondreSupprimerMonsieur, vous avez oublié Mathias Enard. Le Goncourt.............. Libanais, eh oui, a été attribué dans le cadre du salon du livre francophone de Beyrouth, à Enard pour Rue des voleurs (Actes Nord Sud) en présence de la présidente de l’Académie Boncourt, Edmonde Charles-Roux.
RépondreSupprimerCe prix littéraire, lancé par l’Institut français du Liban et le Bureau Moyen de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), faisait participer des étudiants de 13 universités membres de l’AUF issues de 5 pays du Moyen-Orient (Égypte, Irak, Liban, Palestine, Syrie, mais pas encore Israel).