Bon, finalement, je vais épargner à certains d'entre la corvée vous d'avoir à me traduire de l'espagnol en français (ô naïve vanité des auteurs…). Voici donc les premières lignes de mon texte "Madman Batman", publié par Alpha Decay, encore inédit en français, et dont je vous causais pas plus tard qu'hier…:
"Dans la nuit du cerveau, tout est blanc, d’un blanc qui rappelle le gras des tripes et le froissé du linceul. L’œil a beau voir des formes, des couleurs et une belle quantité d’échanges illicites sous les porches, le cerveau, lui, enregistre tout en blanc, concevant tout de façon immaculée, effaçant sans y prendre garde les nuances et les dégradés, les incertitudes et les failles. Puis, las de tant de blancheur accumulée, il écrit dessus, il griffonne ses angoisses et ses mensonges, couvre de rictus grisâtres et de fulgurances violacées ce magma stupide qu’on sait tisser d’impressions, de souvenirs, de sensations et aussi d’une dose consternante de mauvaise foi. C’est une drôle de chimie, mais cela permet de distinguer le bien du mal, et donc de faire l’un ou l’autre par souci de contraste, mais sciemment, jusqu’à la perfection, sainteté ou vacherie."
La-suite, la-suite, la-suite !!!
RépondreSupprimerEt voici la contribution de google à la littérature contemporaine : " Dans la nuit du cerveau tout est blanc, un blanc qui ressemble tripes graisse, de rides dans la mortaise. Depuis plus de l'œil de percevoir des formes, des couleurs et un bon groupe de commerce illicite sous les arcades, le cerveau enregistre tout blanc, tout conçu de manière à ne pas contempler nuances Immaculée ou des échecs dégradés ou incertitude."
RépondreSupprimerSi j'ai bien compris, cela parle donc d'un gros trafic de drogue Place des Vosges ("un bon groupe de commerce illicite sous les arcades") ?