vendredi 20 décembre 2013

De la suspension du clavier dans l'irréalité immédiate

Le Clavier Cannibale va une fois de plus suspendre ses coupables activités quelque temps, histoire de se régénérer les neurones (osons le pluriel) et ce au vert (osons la couleur). Reprises des hostilités le 6 janvier, a priori. La valise de livres commence à s'étoffer : y figurent déjà le bouquin d'Adely à paraître chez Inculte (cf. post d'hier), Le portique du front de mer, de Manuel Candré, Plus noire avant l'aube de Béatrice Fournel, Le désordre azerty, d'Eric Chevillard – et on espère bien pouvoir y rajouter Réparer les vivants de Maylis de Kérangal si la poste fait son travail correctement.

Côté sortie perso (CSP, en langage texto…), on vous rappelle qu'on a deux livres qui sortent en janvier. Les souffrances du jeune ver de terre, en Babel Noir (un polar paru au siècle précédent au Fleuve Noir sous le titre nettement plus spongiforme de Eloge de la vache folle), avec une rencontre prévue à la librairie L'Alinéa (rue de charenton) le 9 janvier (vous aurez droit à une piqûre de rappel, cela va de soi) et un recueil de critiques chez Inculte, à paraître fin janvier intitulé Cannibale Lecteur (et, oui, rassurez-vous, il y aura dedans mon insensé panégyrique de Florian Zeller…).

Côté traductions, vous aurez droit en 2014 à La langue d'Altmann, de Brian Evenson (en Lot49), à L'univers de carton, de Christopher Miller (également en Lot 49, la collection que je dirige au cherche midi avec Arnaud Hofmarcher et qui, alléluia, fêtera l'an prochain ses 10 ans), et enfin L'innocence, de Brian DeLeeuw chez un nouvel éditeur dont vous risquez d'entendre sacrément parler…

(Sinon, pour ceux que ça intéresse, côté livre en cours, ça avance, un peu comme un modèle descriptif et épistémologique dans lequel l'organisation des éléments ne suit pas une ligne de subordination hiérarchique — avec une base, ou une racine, prenant origine de plusieurs branchements, selon le modèle de l'Arbre de Porphyre—, mais où, tout élément peut affecter ou influencer tout autre. Bref, autant vous dire que ça risque de prendre encore quelques années…)

Bon vent dans l'irréalité immédiate !

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Ill. Mona Claro & Sonic

4 commentaires:

  1. Bonjour,
    Vous fermez boutique pour les vacances qu'on vous souhaite pleines de tous les excès qui vous conviendront..
    Surtout revenez ! On doit être quelques-uns à apprécier votre liberté de ton et votre "intelligence" vive ! De nos jours ça devient rare. Merci.
    Bonnes vacances
    Une fan "de base".

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  2. Bonjour Claro,
    Vos articles sont, avec d'autres, les pains d'épices qui pimentent mon café du matin. Ils me font rire, me donnent des pistes de lecture, m'apprennent ce que je ne peux apprendre que là - je vis dans le désert. J'ai lu avec une attention particulière vos considérations sur l'exercice de la traduction. Que celles de vos lecteurs ne vous fassent ni chaud, ni froid, je le conçois aisément. Mais notre faiblesse nous pousse parfois à envoyer quelques lignes (pardon, y en a six). Alors je ne suis pas mécontente de la réapparition des commentaires. Je n'en abuserai pas.

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  3. n'oublie pas de nager le dos crawlé, camarade... sinon, ces jours-ci, je lis "le tunnel": ben mon colon! et je garde quelque place pour le kerangal & le chevillard... hé bé

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