"La présidente du Front national, Marine Le Pen, a annoncé aujourd'hui qu'elle maintenait sa décision d'exclure un élu de son parti photographié faisant le salut nazi, malgré les appels de Bruno Gollnisch et de son père, Jean-Marie Le Pen, à davantage de clémence. 'Ma décision a été prise et l'exclusion a été prononcée', a déclaré la présidente du FN au micro de RTL, à propos du cas d'Alexandre Gabriac, conseiller régional du parti d'extrême droite en Rhône-Alpes." (Source/AFP)
L'intéressé, accusé d'avoir fait son intéressant, nie les faits sur son blog comme suit:
J’affirme n’avoir jamais - ni depuis ma majorité, ni au cours de ma minorité - été condamné pour apologie de crime contre l’humanité.
Je mets au défi les auteurs de cette publication de dire quand, où, par qui et dans quelles circonstances cette photo aurait été prise.
Je mets au défi ceux qui prétendent que j’aurais été condamné pour apologie de crime contre l’humanité de produire une preuve de l’existence ou une copie de ce prétendu jugement.
Ce qui est amusant dans cette prise de bec à propos d'une main tendue, c'est d'une part que Marine Le Pen reproche à Gabriac non pas d'avoir fait le salut nazi, mais de s'être laissé photographier en train de faire le salut nazi. Et, d'autre part, que Gabriac, plutôt que de se déclarer ennemi de l'idéologie nazie, préfère affirmer qu'il n'a jamais été condamné pour apologie de crime contre l'humanité et défie quiconque d'authentifier la photo incriminée.
Etrange logique: Je ne me suis jamais rendu coupable aux yeux de la loi d'apologie nazie, donc je n'ai pas pu faire le salut nazi, et de toute façon on ne peut pas prouver que c'est moi sur cette photo. Parfaite procédure: On ne peut pas prouver que c'est toi sur cette photo mais on va quand même t'exclure – ce qui revient à suggérer que la chose est hautement probable, ou du moins possible, étant donné les convictions politiques du bonhomme.
Frappe-toi le front national, c'est là qu'est l'eugénisme…
Il n'y a que les apparences qui comptent.
RépondreSupprimerA l'occasion du dérapage de Hortefeux (la tape dans le dos et le "c'est quand y en a plusieurs que..."), j'avais été choqué qu'on lui reproche ses propos qui, après tout, ne faisaient que refléter ses pensées. Peu importe les pensées pourvu que la chemise soit bien repassée.