Maître Nathalie Barbier, avocate de deux des six violeurs d'une fillette de onze ans :
"C'est une histoire dramatique pour tout le monde: pour la victime bien sûr, mais aussi pour mes clients, qui sont des garçons sans casiers judiciaires et issus de familles tout à fait respectables." (AFP)
On est donc en droit de se demander si cette histoire aurait été moins dramatique pour ses clients, si ceux-ci avaient eu un casier judiciaire et avaient été issus de familles tout sauf respectables.
On en viendrait presque à déplorer, à l'entendre, leurs antécédents impeccables, qui leur font voir cette histoire sous un angle dramatique.
Mais, sans vouloir bien sûr nier le "traumatisme" subi par ces garçons de seize ans (à l'époque des faits), qui ont obligé une fillette, un jour de 2011, à pratiquer des fellations à la chaîne, brisant net la vie de ladite gamine qui depuis a été harcelée au fil des établissements scolaires pour finir par faire TS sur TS, on se demande néanmoins ce que viennent faire ici ces "casiers vierges" et ces "familles respectables".
Le viol serait donc un phénomène de classe, plutôt qu'un phénomène de genre? Ou est-ce à dire que les familles des violeurs, dès lors qu'elle sont respectables, vivent de façon plus dramatique "l'histoire" à laquelle ont pris part leurs fils que si elles étaient… méprisables (l'épithète "irrespectable" n'existe pas, apparemment, ce qui en dit long, comme si l'antonyme de respectable ne devait pas lui ressembler, même modifié…)
On en déduira que non seulement les familles respectables éduquent leurs fils de façon à ce qu'ils ne prennent pas les femmes pour des esclaves sexuelles, mais qu'en plus, parfois, ça ne marche pas. Dramatique, non?
Cette avocate ose cette méprisable réflexion car elle sait que la justice est souvent indulgente avec les classes sociales supérieures. Que cette jeune fille ait eu précédemment des ennuis judiciaires et qu’elle eut des parents chômeurs ou assistés sociaux et elle passait du banc des victimes à celui des accusés.
RépondreSupprimerA vomir ... Sur ces gens "respectables"
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