mardi 16 juin 2015

Si c'est Musy qui le dit

Comme dirait l'ami Fabrice Colin, "le temps s'échappant de mes doigts telle une poignée de sable pré-estival, je vais me permettre, une fois n'est pas coutume, de copier/coller/tronçonner" ces quelques lignes de l'excellente Marie Musy, libraire à Oron :
"Je n'ai rien [...] contre la rentrée littéraire d'août-septembre [...] mais là on est en juin et je trouverais [...] fort utile, en fait, qu'on laisse et qu'on donne encore du temps aux livres parus entre, oh disons, janvier et maintenant. Les absents n'ont pas tort, ils ne sont simplement, pour la plupart des lecteurs, pas encore là, alors parlons des présents."
Dont acte. Voici quelques livres  dont je n'ai hélas pas eu (encore) le temps de parler et qui méritent votre attention.

• Walter Benjamin, Sur Proust, traduit de l'allemand et présenté par Robert Kahn, éd. NOUS, 15 euros
• Violaine Ripoll, Valse mémoire, éd. Notab/Lia, 13 euros
• Bernard Noël, Le cerveau disponible, les éditions libertaires, 5 €
• Christos Chryssopoulos, Terre de colère, traduit du grec par Anne-Laure Brisac
• Bernard Plossu, Far out!, médiapopéditions, 15 €
• Colette Mazabrad, Brez cinéma, dessins de Christian Aubrun, éd. Noviny44, 15 €
• Roxana Azimi, La folie de l'art brut, éd. Séguier, 18 €
• Thomas Harlan, Rosa, traduit par Marianne Dautrey, éd. L'Arachnéen, 22 euros
• Alex Ross, A l'écoute du XXème siècle, Actes Sud, 32,50 €
• Yves Tenret, Fourt, médiapopéditions, 13 euros
• Filippo d'Angelo, La fin de l'autre monde, traduit de l'italien par Christophe Mileschi, Notab/Lia
• Ricardas Gavelis, Vilnius Poker, traduit par Margarita Le Borgne, Monsieur Toussaint Louverture, 24 €

Par ailleurs, je vous annonce la réédition chez Cambourakis, à l'automne, de ma traduction du roman de John Barth, Le courtier en tabac, initialement paru au défunt Serpent à Plumes. C'était ma deuxième traduction et j'y ai pris un plaisir extrême. On vous en reparlera.



3 commentaires:

  1. Comme j'adore John Barth, je m'y plongerai avec délice!
    (P.S. n'ayant - presque - rien à voir: comme tu les sais sûrement, "Le serpent à plumes" a, pour notre plus grand plaisir, par renaître de ses cendres)

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  2. j'y rajouterai
    Traité des peaux de Catherine Harton
    editions Marchand de Feuilles (Montréal)
    de superbes et très poétiques nouvelles sur les peuples inuits et du nunavik
    et surtout leur extermination (sous couvert d'ecologisme) par les "blancs"

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  3. Le Serpent à plumes n'est plus défunt, il ressuscita.
    C'est tout ce que j'ai à dire.
    Merci pour ce blog.

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