Depuis le 26 mai a lieu le festival Terre de Paroles, qui s'achèvera dimanche. Ça se passe en Normandie, dans plein de lieux différents. J'y serai samedi pour une soirée de lectures à teneur érotique. Ça aura lieu dans la ville de Louviers, dans la salle Le Moulin-Cave.
Pour commencer les réjouissances, le comédien Bruno Putzulu lira à 20h30 des extraits de mon dernier livre paru, Dans la queue le venin (éd. de l'Arbre Vengeur).
Puis, à 21h30, après avoir vérifié que les enfants sont couchés, je me livrerai à une lecture un peu particulière, puisqu'il s'agira d'un "montage" de textes érotiques – et plus si affinités… –, dont j'aurai pris soin de masquer les coutures, des textes venant d'horizons littéraires ou para-littéraires très divers. Sans dévoiler quoi que ce soit, sachez qu'il sera question d'audacieuses phalanges, de larcin d'amour, de vulve des chèvres, de magnifique priape, de stimulation manuelle et de galeries d'hésitation… Pour le détail des opérations, c'est ici et là. Allez, je vous donne même le texte de présentation que j'ai concocté en guise d'aguiche-langue:
"L’érotisme d’un texte est son secret le mieux gardé. Gît-il entre les lignes, dans ce qu’il décrit et célèbre, cache et insinue ? Sa présence n’est-elle sensible que dans la façon dont l’auteur « titille » le lecteur ? Est-ce l’objet représenté qui est érotique ou le style dans lequel il nous est offert ? La présente lecture, par l’assemblage de textes en apparence hétérogènes, aimerait faire cohabiter, dans un même mouvement, le sexe assumé et l’érotisme instinctif. En mêlant divers extraits – littérature de gare, discours scientifiques, grands textes ardents, etc. – on donnera donc à entendre ici le chant tantôt troublant, tantôt comique, de la chair livrée aux élucubrations de l’imagination."
Cette lecture sulfurieuse [sic] sera suivie d'une rencontre animée par Tâm Tran Huy, journaliste à Public Sénat. Donc, ce week-end, si vous êtes dans le coin, n'hésitez pas: venez faire monter le mercure à Louviers et redécouvrons ensemble l'étymologie facétieuse du mot "canicule".
Ah, cette fameuse petite chienne que nous adorons tous tant... mais je ne serai pas à Louviers parmi vous, trop loin, et Dieu a refusé de me prêter son hélico !
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