Le Clavier Cannibale va suspendre quelque temps, tel un lustre superfétatoire, ses pénibles
activités.
Jusqu'au 5 janvier, sauf trépas personnel imprévu, c'en sera donc fini des critiques alambiquées d'ouvrages introuvables,
des renvois d'ascenseur, des quolibets vexatoires, des réflexions profondes comme des
divans, des photos ni faites ni à faire. On ne vous parlera plus du chef d'œuvre de Tartampion Boromidal publié aux éditions du Faon qui couine. On
ne s'acharnera plus sur Florian Begbeider ou sur Amélie Gavalda. On vous épargnera les considérations fumeuses sur la
traduction et les commentaires cacochymes sur l'actualité littéraire.
Bref, le Clavier Cannibale
prend des vacances, même s'il convient d'entendre par "vacances" tout
autre chose que de lascifs loisirs. J'ai du pain sur la planche et je vous
rappelle que "la baguette a le coude fragile" (dixit Olivier Hervy). Mais
rassurez-vous (ou inquiétez-vous): je ne vais pas laisser en jachère ce blog. J'en confie donc les rênes (ne pas confondre avec "confire les rennes", une opération plus délicate qu'on ne le crûtes-vous) à un ami d'enfance de Gaétan Mouret, un certain Aymeric Bouvillard, dont Gaétan n'a cessé de me louer la plume et la bienveillance. J'ai a priori toute
confiance en Aymeric: il saura vous distraire et vous édifier, sans prétention. Réservez-lui l'accueil qui
s'impose. Grâce à lui, ces fêtes de fin d'année vous sembleront presque
supportables. Goudebaille.
ça promet....
RépondreSupprimerj'ai horreur des soi disant écrivains en llard
P. B.
Vous oublier? Vous, oublié? Mais comment donc? Je me demandais aussi comment vous faisiez pour mener tout ça tambour battant...
RépondreSupprimerBon, un de perdu, un de retrouvé?
Et bien voilà, ça y est, je vous l'avais bien dit il y a quelques jours, quand Claro commença de reparler de Gaétan Mouret, et bien c'est arrivé, il nous abandonne encore lâchement sous le fallacieux prétexte de supposées vacances de Noël... mais pourquoi tant de haine ? Je déteste les fêtes de fin d'année et en plus il faut se passer du blog de Claro... mais pourquoi tant de haine ?
RépondreSupprimerVous aurez certainement noté la ressemblance phonétique entre le nom d'Aymeric Bouvillard et celui d'un très bon ami de Claro. Faut-il y voir là une sorte d'indice quant à l'identité réelle du futur maître des lieux ? Perhaps, perhaps pas...!
RépondreSupprimerJoyeuses fêtes en tout cas monsieur C.
Bonnes vacances!
RépondreSupprimerfranchement, entre les vacances, les parties de tambour (battant et non jambes en l'air)
RépondreSupprimerles amis ...illard (rira bien qui rira le dernier) et ceux en ...et (t'auras une tapette)
les abandons de lecteurs (à la laisse au pied du clavier)
il faut bien que le cannibale claro le fasse (son rot !)
eh bien nous resterons sur notre fin.
alors aymeric ?????
RépondreSupprimerj'attendais impatiemment la suite et me réjouissait de lire une critique pertinente
et puis rien
total j'ai commandé la magnifique "Tartampion Boromidal" (éditions du Faon qui couine) cité plus haut
et je n'ai pas été déçu
pavé (426 p. + 2 cartes dépliables) par moment indigeste (qq longueurs, notamment dans les descriptions de batailles et les listes exhaustives des morts), mais fort instructif.
de la famille des Boromidal, qui régnèrent sur la Slovénie durant près de 5 siècles, le dit Tartampion est le dernier représentant, et finira empalé, défait par leurs ennemis héréditaires, les Val de Roumanie.
(il existe d'ailleurs à Baia Mare une statue en bronze qui commémore la bataille).
le début du livre, est assez lent. on y voit le jeune futur roi s'exerçant au maniement du sceptre avec son maitre d'armes (certains passages laissent penser que ce fut plus que cela, et que le dit sceptre recouvrait d'autres signifiants). A la mort de son royal père, la fratrie de déchire qq peu, mais Tartampion résout les déchirements par des démembrements (sur la place royale de Maribor) (idem un monument, partiellement détruit pendant la dernière guerre par les troupes hongroises commémore ces évènements, avec un réalisme surprenant).
le style est celui d'un bon roman à penchants historiques. on n'en est pas encore à réclamer un prix littéraire (quoique).
enfin un mot des toutes jeunes éditions du Faon qui couine. belle livraison (rapide par porteur). paquet solide (en bois, vu le porteur). au catalogue une demi douzaine de titres, dont une section historique (qui comporte le dit ouvrage). deux petites pièces de théatre (dont une jaune). le reste est axé sur des textes traduits (je pense) d'auteurs de langue sorabe (cette ancienne région, la Lusace, aux marges de l'Allemagne, Pologne et Tchéquie) et qui s'est étendue jusqu'en Roumanie (cf les récits de Herta Müller qui était originaire de la partie annexée par les allemands).
Merci pour la citation.
RépondreSupprimerForget me (not)
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