Nous étions à l’étude, quand le Proviseur
entra, suivi d’un nouveau habillé en bourgeois et d’un garçon de classe qui
portait un grand pupitre. Ceux qui étaient en train de tricher se donnèrent des
coups de coude et relevèrent la tête en prenant un air songeur. On était déjà
plus de trente élèves dans la classe, et voilà qu’un crétin venait gonfler nos
effectifs. Ce n’est que lorsqu’il se fut assis et que le calme fut revenu que
l’un d’entre nous commença à répandre la rumeur. Ce nouveau n’était autre que
le fils même du proviseur. Nous n’avions guère le choix : il fallut s’en
faire un ami, et supporter sans rechigner toutes les vacheries qu’il s’ingénia
à imaginer pour nous pourrir la vie. Heureusement, les vacances de printemps
approchaient…
Pas mal la casquette de Charbovari, Claro n'aurait pas trouvé mieux comme illustration pour ce post... bravo !
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