On était un peu inquiet, il faut bien l'avouer. Un nouveau roman de Guillaume Musso ? Diantre. Des rumeurs l'annonçaient fin mars, et on ne voyait rien venir sur les tables des libraires. Sur la page Facebook de l'auteur, les infos se faisaient rares ces derniers temps. Le pire était à craindre. Panne d'inspiration? Manque de papier? Les plus folles hypothèses couraient, telles des autruches poursuivies par une jeep remplie de pom-pom girls en rut. Et puis. Il. A. Pris. La. Parole. Et a donné enfin de ses nouvelles, des nouvelles de lui et de son livre et de ses personnages. Tout va bien, on vous rassure. Le livre sort là, aujourd'hui. C'est Guillaume qui le dit:
Bonjour,
D'abord, merci pour vos messages toujours très sympathiques.
1) Je n'ai pas beaucoup donné de nouvelles ces derniers temps: j'étais plongé dans le monde de mon prochain roman avec mes personnages que je vous présenterai bientôt en détail: Sebastian, Nikki, Constance, Camille et Jeremy... perdus entre Brooklyn, Paris, Rio, l'Amazonie...
2) Je ne serai malheureusement pas présent cette année au Salon du livre de Paris.
3) Mais le nouveau roman arrive très très bientôt. Pas le 29 mars comme l'indiquent les sites en ligne, mais en tout cas avant l'été si tout va bien.
4) Contrairement à ce qui avait été annoncé, le roman ne s'appellera pas "Papa, maman..."
5) Dès que possible, vous serez les premiers à connaître le titre, la couverture, l'histoire...
À très bientôt, donc.
GM
On va donc pouvoir enfin lire 7 ans après (c'est le titre). C'est un "thriller implacable brillamment construit", l'histoire d'un "couple inoubliable pris dans un engrenage infernal". D'après le critique littéraire Jérôme Vermelin, qui écrit dans le cahier livres de Métro, il s'agit d'une "réunion de famille en forme de thriller, aussi haletante qu’originale". Le livre est même déjà numéro un dans le classement des meilleures ventes en termes de chiffres des livres écrits et en vente sur le site de ventes en ligne sur internet Amazon.fr, alors qu'il ne sort qu'aujourd'hui, 5 avril, ce qui force l'admiration. Mais ne parlons pas chiffres. Parlons plutôt intrigue. La voici, l'intrigue, en espérant qu'on n'en dira ni pas trop ni pas peu assez:
Parlons maintenant écriture, style, farine perso. Ou plutôt, laissons l'auteur nous dévoiler son rapport à l'écriture:
Artiste bohème au tempérament de feu Nikki fait irruption dans la vie sage et bien rangée de Sebastian tout les oppose mais ils s’aiment passionnément bientôt ils se marient et donnent naissance à des jumeaux Camille et Jeremy pourtant le mariage tourne court reproches tromperies mépris la haine remplace peu à peu l’amour au terme d’un divorce orageux chacun obtient la garde d’un des enfants Sebastian éduque sa fille avec une grande rigueur alors que Nikki pardonne facilement à son fils ses écarts de conduite les années passent chacun a refait sa vie très loin de l’autre jusqu’au jour où Jeremy disparaît mystérieusement fugue Kidnapping pour sauver ce qu’elle a de plus cher Nikki n’a d’autre choix que de se tourner vers son ex-mari qu’elle n’a pas revu depuis sept ans contraints d’unir leurs forces Nikki et Sebastian s’engagent alors dans une course-poursuite retrouvant une intimité qu’ils croyaient perdue à jamais.
Parlons maintenant écriture, style, farine perso. Ou plutôt, laissons l'auteur nous dévoiler son rapport à l'écriture:
Concernant l’écriture proprement dite, le genre qui est le mien m’impose de mettre en place une ossature solide et d’être vigilant à la cohérence de l’intrigue, mais je me lance désormais beaucoup plus rapidement dans la rédaction. Je me laisse guider par le déroulement de l’histoire et je me fais davantage confiance pour trouver des solutions en cas de blocage. Beaucoup de rebondissements s’imposent dorénavant pendant la rédaction du roman.
"Des solutions en cas de blocage" ? Même Darty ne peut en dire autant. Voilà. Nous nous sommes efforcés d'être objectif et bienveillant, pour une fois. D'éviter toute ironie, toute remarque déplacée. De rendre compte, non de railler. Mais j'ai comme l'impression qu'au final le résultat est le même: nous voilà une fois de plus désopilés.
pas bien placide, le musso... hé bé !
RépondreSupprimer"Concernant l’écriture proprement dite...": ben, y'a au moins une qualité qu'on ne peut point dénier à notre prince des lettres, à savoir l'audace, laquelle pointe son museau à plusieurs reprises...
RépondreSupprimerQuant au reste, qu'il continue à nous désopiler, c'est tout le mal que nous lui souhaîtons...