"Le fils de Paul McCartney envisage de former un groupe avec les enfants de John Lennon, George Harrison et Ringo Starr." — Eh bien voilà une nouvelle qui fait chaud au cœur. Tant qu'à faire, hein, pourquoi pas une Troisième Guerre mondiale avec, aux commandes Wolfgang Hitler, Dimitri Staline, Kevin Roosevelt et Gianni Mussolini ? Bon, cette info prouve au moins une chose, c'est que James, Sean, Dhani et Zak n'ont pas lu l'ouvrage de Peter Doggett, paru récemment en France aux éditions Sonatine sous le titre Come together… Les Beatles (1970-2012) (traduction Laura Derajinski)
S'ils l'avaient lu, ils sauraient que le mythe fut vite mité, que la débandade avait commencé avant que les rats montent sur le navire et que la pomme, une fois croquée, avait répandu un jus acide, riche en pépins de tout genre. Le livre de Doggett est bien sûr pénible à lire, tant il donne des Fab Four une image peu glorieuse, se penchant avec minutie sur toutes les arguties, dépiautant le cadavre encore chaud d'Apple, les histoires de fric, de pouvoir, de femmes, etc. Mais qui a dit que le génie était un chèque en blanc? Les Beatles ont découvert à leur insu qu'ils n'étaient pas seulement un groupe, mais une machine, or cette machine ne produisait pas que des chansons, elle générait des bénéfices. A l'heure de se déchirer, ils ont dû composer avec toute une galaxie d'intermédiaires qui, eux, depuis le début, guettaient le moment où l'œuf d'or allait éclater.
On souhaite donc bonne chance aux quatre rejetons des Beatles, et on leur conseille même de prendre comme logo pour cette belle aventure… un trognon.
Ah... pourquoi ce sont toujours les fausses nouvelles qui font le tour du Monde?
RépondreSupprimer(en voilà un sujet qui est bon)
Quant au trognon, c'est déjà fait... par George Harrison!
Bravo pour votre excellent blog,
Olivier