Si vous ne connaissez pas Fabrice Colin, c'est un peu comme si vous aviez chez vous un juke-box auquel il manque le manche. Avec une régularité si fortiche qu'on pourrait la croire alsacienne, cet ancien catcheur reconverti dans l'onirophagie est branché directement sur la musicosphère. Grâce à lui, je découvre, comme si j'avais seize ans, toutes mes dents et un peu de temps, un paquet de pop-anthem qui m'aident à travailler autant en gagnant moins. Grâce à lui, donc, je détiens dans mon Mac la chose délicieuse qu'est Drowaton, des Starlight Mints. Par exemple, Seventeen Devils, bien à fond dans l'écouteur à 4h57 du matin, je peux vous dire que ça redonne de la couleur à votre café et vous permet d'apercevoir quelques ptérodactylos dans le ciel de Paris est. Toujours grâce à DJ-Fab, on écoute en ce moment Silverchair, BLack Francis (oui, vous savez, le mec qui change de nom comme d'autres de conseillers, et qui a commis en son temps quelques perles atomiques - et pour la petite histoire sachez qu'autrefois, il y a fort longtemps, votre serviteur écrivait des chroniques de disques avec son pote Yves Pagès, mandatés par un autre larron ami, Viviant de son nom, et que c'est le Pagès à qui échut de causer dans Guitare & Clavier des Pixies, de leur premier disque, qu'on a écouté la lippe bandante et l'ouïe chahutée. Perso, j'avais chroniqué Tom Waits, The Damned, et sûrement les Residents, mais un courrier des lecteurs nourri, et assez haineux, m'avait obligé à démissionner. J'ai juste eu le temps et l'occasion de manger kasher avec Marcel Dadi avant qu'il se tue en avion. La vie est bizarre et retorse, mais c'est comme ça.
Il t'est arrivé de croiser Nicolas Ungemuth, à l'époque de Guitares et Claviers?
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