Marion Laine, vient de réaliser son premier long métrage. Il s'agit d'une adaptation d'Un cœur simple, le conte de Flaubert. Sandrine Bonnaire y joue Félicité, Marina Foïs Mame Aubain, il y a aussi Pascal Elbé, Patrick Pineau, Bruno Blairet, etc. Ça sortira sur les écrans le 26 mars. Si vous avez aimez Sans toit ni loi d'Agnès Varda, Sous le Soleil de Satan de Pialat, si la Correspondance de monsieur Gustave vous tord les tripes et vous secoue l'intellect, si vous pensez que le destin d'une humble et passionnée servante du XIXème siècle peut résonner aujourd'hui, si vous aimez Le Bernin, Cezanne, Renoir père et fils, si vous préférez Tarkovsky à … [ rempissez comme bon vous semble], si vous suivez Alain Cavalier, si vous avez refoulé des larmes en voyant The Hours et aimez vous noyer dans Fassbinder: welcome. En tant qu'époux, je jouis d'une objectivité à toute épreuve – paradoxe, certes, mais n'oubliez que qui aime follement est censé châtier rudement. Ce film est magnifique. Il est rare qu'un cadre, une lumière et une adaptation aussi ambitieuse parviennent à un tel résultat. Pour avoir suivi ça de près, pour avoir été sur le tournage, vu les décors, causé avec les (superbes) comédiens et les (très chouettes) techniciens, ,je peux vous dire que c'était exceptionnel. Produit et distribué par Rezo, ce film devait être à l'origine produit par Béatrice Caufman, décédée il y un an., mais encore si vivante dans nos simples cœurs que son rire, ici, résonne en fond… C'est à Béatrice qu'est dédié, in fine, mon roman Madman Bovary. Tout est dans tout et Flaubert itou. Mais bon même si je n'étais pas de la partie, je m'arrangerais pour rencontrer cette Marion Laine qui vient de réaliser un film selon mon cœur complexe. Je la séduirais. Et je posterais sur mon site. Non mais.
AUTOBIOGRAPHIE D'UNE CONSOLATION
RépondreSupprimerLe vieillard solitaire
Connaît la félicité
Quand au crépuscule des dieux
Le reflet du perroquet
Dans le miroir de son regard
Lui éclaircit d'un trait
L'ensemble de son oeuvre
La liste des hommes disparus
Le multiple visage des femmes
Son propre destin de serviteur
J'adhère complètement aux dernières lignes. En plus, il parait que son mari bosse tout le temps, alors ... ;-) Nash
RépondreSupprimerFélicitations Marion! Flaubert au cinéma, Chatwin en rêvait...J'irai le voir! Biz JLB
RépondreSupprimerMarion (si je puis me permettre),
RépondreSupprimermerci de m'avoir fait parvenir une invitation par Louison:votre film m'a bouleversée.Je suis sortie avec
l'envie de le revoir,malgré le fait qu'il m'a fait pleurer(!)
J'ai la certitude qu'il touchera aussi un grand nombre de personnes.
Bravo à vous et à tte l'équipe.
Eléna ETTALBI