Une fois de plus, ce fainéant de Clavier Cannibale suspend ses coupables activités pendant quelque temps, disons jusqu'au 3 mars. Au cas où vous ne sauriez pas quoi lire pendant les vacances d'hiver, je vous rappelle les titres de mes deux livres sortis tout récemment, à savoir Les souffrances du jeune ver de terre (Actes Sud/Babel n°100) et Cannibale Lecteur (éd. Inculte), et vous pouvez rajouter au panier ma dernière traduction, La Langue d'Altmann, de Brian Evenson (Cherche Midi/Lot 49). Sachez que ces trois ouvrages ne portent nullement atteinte aux bonnes mœurs, ne prônent pas la lutte des classes et sont garantis sans poil. Sachez aussi qu'il ne faut pas croire tout ce qu'on vous dit ici.
Je vous rappelle aussi que cette année la collection Lot 49 fêtera ses dix ans d'existence, avec entre autres la parution très attendue (en tout cas, par moi) de L'univers de carton, roman hilarant du génial Christopher Miller, et que nous éditerons également un catalogue
fringant neuf plein d'inédits, avec entre autres un extrait du prochain roman de Paul
Harding, Enon, traduit par Pierre Demarty.
A venir aussi, une lecture musicale le 11 avril aux Laboratoires d'Aubervilliers avec Olivier Mellano ("comment c'est/commencer:::un livre") dans le cadre du Bureau des Activités Littéraires, ainsi qu'une rencontre le 13 mars à la librairie Le Monte-en-l'Air sur l'invitation de Laure Limongi.
"Aimons, foutons, ce sont plaisirs
Qu'il ne faut pas que l'on sépare;
La jouissance et les désirs
Sont ce que l'âme a de plus rare.
D'un vit, d'un con et de deux cœurs,
Naît un accord plein de douceurs,
Que les dévots blâment sans cause.
Amarillis, pensez-y bien :
Aimer sans foutre est peu de chose
Foutre sans aimer ce n'est rien."
Nous pourrions nous cotiser pour offrir les oeuvres complètes de Jean de La Fontaine à tous les bigots puritains qui nous empoisonnent la vie ces derniers temps...
RépondreSupprimerBonnes vacances Claro, reviens-nous vite plein de chroniques drôles, méchantes, mordantes ou ardentes... mais jamais inintéressantes !
RépondreSupprimerooohhh... (que n'apprend-on Jean de la Fontaine à l'école...
RépondreSupprimerla version casanovienne, plus cérébrale:
dieu me garde ce platonisme, je condamne l'amour sans jouissance également que la jouissance sans amour. Je vous laisse maître de la conséquence.
Aimer et jouir, jouir et aimer tour à tour.
Vous y êtes
la jouissance et les désirs sont ce que l'homme a de plus rare
mais ce ne sont pas vrais plaisirs dès le moment qu'on les sépare.
Je ne sais pas pour vous mais je passe ainsi ma vie à rien et peu de chose. Heureusement que des bordels restent ouverts à ceux qui ont usé l'amour et préfèrent tout compte fait ces petits riens éjaculatoires, masturbatoires, hygiéniques sans quoi la terre vomirait ses vicieux par ses cratères, ses geysers, toutes ses failles et interstices aux solstices, une purge qui n'aurait rien de politique.
RépondreSupprimerFoutre sans aimer, est-ce vraiment rien ?
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