A signaler, la parution aux éditions Attila du roman de Ramon Sender, L'Empire d'un homme, suivi de “Le Crime de Cuenca”, de Ramón Sender, traduction de Claude Bleton, 20 dessins d’Anne Careil, postface de Claro ("Même les loups ne peuvent y vivre") (272 pages, 18 €)
"L’histoire d’un mort qui ressuscite, et de la lente déchéance de ses meurtriers imaginaires.
Une partie de chasse dans la montagne permet de retrouver Sabino, un homme qui a mystérieusement disparu du village il y a 15 ans, et à l’assassinat duquel tout le monde a cru. Sur fond de tensions sociales et d’exploitation politique du moindre fait divers, deux paysans pauvres ont même été, à l’époque, condamnés pour ce meurtre (supposé).
La résurrection du « fantôme » jette tout le village – de la femme du mort, qui s’est évidemment remariée, aux familles des condamnés ; des plus pauvres jusqu’aux notables – dans un trouble et un malaise sans nom, tandis que le nouveau héros, jadis le villageois « le plus pauvre et le plus insignifiant », acquiert un étrange prestige.
"L’histoire d’un mort qui ressuscite, et de la lente déchéance de ses meurtriers imaginaires.
Une partie de chasse dans la montagne permet de retrouver Sabino, un homme qui a mystérieusement disparu du village il y a 15 ans, et à l’assassinat duquel tout le monde a cru. Sur fond de tensions sociales et d’exploitation politique du moindre fait divers, deux paysans pauvres ont même été, à l’époque, condamnés pour ce meurtre (supposé).
La résurrection du « fantôme » jette tout le village – de la femme du mort, qui s’est évidemment remariée, aux familles des condamnés ; des plus pauvres jusqu’aux notables – dans un trouble et un malaise sans nom, tandis que le nouveau héros, jadis le villageois « le plus pauvre et le plus insignifiant », acquiert un étrange prestige.
Ce roman est inspiré d’une histoire vraie : un fait divers que Sender avait lui-même couvert, à l’époque, pour le quotidien El Sol. Le roman est ici suivi des articles de presse en question, totalement inédits, et révèlent un Sender journaliste inconnu en français."
Merci cher Claro pour votre postface inspirée et vos différentes interventions permettant de réhabiliter un écrivain de la trempe de Ramon Sender.
RépondreSupprimerL'absence d'humanité n'est-il pas finalement le crime latent dont on peut accuser une grande majorité de ses personnages?
Cordialement,
Edwood