"L’ordre régnait partout autour de lui. Ses maillots de corps étaient rangés par pile de sept. Ses livres étaient ordonnés par couleur. Son mobilier était essentiellement nordique, linéaire. Il se levait à cinq heures tous les matins, même le dimanche, non parce qu’il était insomniaque, mais parce qu’il avait du travail à faire. Il consulta la météo autour du bassin méditerranéen, jaugea les tropiques de terreur sous le trente-cinquième parallèle ; la production céréalière au Kansas ; le prix de Brent Crude Oil à 50 $ le baril ; le nombre de forêts disparues, complètement déracinées, flétries et fichues, à l’insu de tous.
La nature. Ils n’aimait pas ses épines, ses ronces et ses buissons, la précision têtue de ses cycles, son calendrier prédéterminé, la tapisserie codée de ses motifs, l’indéfectible et singulière suffisance ses collines, qui se dressaient obstinément sur le chemin du progrès humain." (Viken Berberian, Das Kapital, trad. Claro, à paraître aux éditions Gallmeister en janvier 09).
La nature. Ils n’aimait pas ses épines, ses ronces et ses buissons, la précision têtue de ses cycles, son calendrier prédéterminé, la tapisserie codée de ses motifs, l’indéfectible et singulière suffisance ses collines, qui se dressaient obstinément sur le chemin du progrès humain." (Viken Berberian, Das Kapital, trad. Claro, à paraître aux éditions Gallmeister en janvier 09).
Tiens ? Encore un lève-tôt...
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