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Petite pause d'une semaine over the rainbow… En attendant, enfilez-vous l'intégralité de Berlin Alexanderplatz de Fassbinder. 13 épisodes et un épilogue. Mieux que 24h Chrono, franchement.
"Garagiste français d'origine marocaine, Mohamed Zaidia reçu début décembre une lettre d'Orange, son fournisseur d'accès à Internet, lui indiquant de nouveaux identifiants de connexion. Son mot de passe: 'salearabe'. Et le courrier de conclure : 'Merci de votre confiance'. 'Cela a été un énorme choc', a-t-il expliqué au quotidien régional Sud-Ouest. D'après une porte-parole de la direction, 'les mots de passe sont normalement générés de façon aléatoire par la machine'. Ils ne peuvent être personnalisés qu'à la demande expresse du client. Dans le cas de Mohamed Zaidi, 'une intervention malveillante n'est évidemment pas à exclure'. " (Le Monde)
"My relationship to language hs never been a normal one, and neither has my approach to writing, because for me, the act of writing is a private, unnatural act and an inorganic process, not an organic one. And I fixate on the individual sentence, each of which, to me, is not an attempt to report on something in the world but instead is the result of a botched effort to create a durable object that embodies the very unintelligibility of the world. My fiction has its source in my limitations as a person—especially as a reader and as a learner—and in my sense that everything is wrong or unknowable or both. I remember reading with relief E.M. Cioran’s statement—and I may well have misread it—that one’s responsibility as a writer is to mobilize one’s defects. Because I’ve never really learned how to speak the language to my satisfaction, I’ve tried to stumble onto ways to make the language speak me. And because I have no aptitude for storytelling; because, as a consumer of fiction, I have a blind spot when it comes to plots and, without wanting to, tend to concentrate only on whatever is most peripheral in what I am reading, such as the punctuation, the drama in the commas, the surprises in where the commas make an appearance and where they do not; and because I am an incompetent observer or witness of progression, movement, continuity, and change in my life and in the lives of people I have known or whose passages I have been a party to; and because while others look at human behavior and see causes and effects or beginnings and endings, I have always seen just murk and opacity—for all these reasons I have not been able to write stories in the customary sense, and I often rationalize my incompetence by telling myself that movies and television are the best media for narration and that writing should attempt to give a consumer what a consumer cannot get from other media, namely instigated language, maddened language, language dishabituated from its ordinary doings, usual patterns and pathways, and workaday behaviors--language startled by itself. When I look back on my thick-headed life, there seem to be just a few formative experiences that perhaps explain why I write the way I do."
"Inversion est le cadeau de Noël que vous devez faire si vous avez dans votre entourage des gens bien comme il faut trop rigides pour être honnêtes, des ados qui se demandent ce qu'ils pourraient faire pour devenir enfin anormaux ou des jeunes femmes qu'il vous intéresse de faire frissonner ou se demander si vous n'êtes pas (peut-être) un dangereux maniaque."
Il y a une base incompressible de délits et c'est presque rassurant, la preuve qu'on conserve une marge d'initiative en tant que civil, fusse une initiative de merde. Cette base c'est un peu comme le plein emploi: à 5% de chômage, on crie victoire, à 5% de délits, on crie victoire.La drogue, les trav, la syndicalisation des détenus, l'arrestation d'un ministre, l'effet de surprise de la violence, les communautés sexuelles… Comment interpeller un chien? survivre en milieu hostile? Et surtout, à quoi sert le papier-bulle quand on est trafiquant? Foucard au rapport!
"Aussi ingérable pour l'heure qu'une potentielle reprise économique, le scolopendre file entre les piliers vivants et velus de ses mille pattes pour courir vers son être encore, lequel est de persévérer dans la piqûre, défensive bien sûr, mais plus malignement que la moindre guêpe qui meurt pour soi-disant survivre."
"Cette publication permanente n'a pas de prix. Chaque souscripteur se fixe à lui-même sa souscription. Il ne donne, du reste, que ce qu'il veut.
Les personnes qui recevront les deux premières livraisons sont priées de ne pas les refuser, sous quelque prétexte que ce soit."
Auparavant, certains cumuls d’activité étaient soient interdits, soit soumis à une autorisation préalable. Cependant, cela en concernait pas “la production d’oeuvres de l’esprit” (traduction : littérature, théâtre, poésie, mais aussi essais, articles, publication de travaux de recherche), qui s’exerçait “librement”* (voir chapitre IV, article 25, III, de la loi °83-634 du 13 juillet 1983).
Aujourd’hui les fonctionnaires doivent demander une autorisation préalable par voie hiérarchique pour produire “des oeuvres de l’esprit” donc pour écrire. (page 2/5)
Et le chef d’établissement donne son avis
Le lendemain à midi, une infirmière de la clinique le trouve étendu sur son lit, un revolver à ses côtés et une règle avec laquelle il mesura méticuleusement l’endroit du cœur. Un oreiller pour amortir la détonation et un drap de caoutchouc pour éviter les taches : « J’avais armé le chien, je sentis le froid de l’acier dans ma bouche."
"N'écrit-on des livres que pour les lire, ou non point aussi pour l'usage domestique? Contre un seul qui est lu d'un couvert à l'autre, mille sont feuilletés, un autre mille demeure dans la bibliothèque, certains servent à boucher les trous de souris, d'autres encore sont lancés contre des rats, plusieurs servent d'escabeau, de tabouret, de tambour, d'assiette pour le pain d'épice, à tenir la fenêtre ouverte et d'autres, enfin, d'allume-pipe."