C'est désormais officiel. Après moult tractations dans les ténébreuses & méandreuses coulisses de l'édition, et à la demande de son épouse et agent, l'écrivain américain Thomas Pynchon change d'éditeur français. Exit le Seuil qui le publiait depuis les années 80, sous l'égide de Denis Roche puis de Bernard Comment dans la collection "Fiction & Cie". Rappelons que le Seuil avait pris le relais de Plon, lequel avait fait découvrir Pynchon dans les années 60 grâce à la vigilance de Max-Pol Fouchet.
Ce sont désormais les éditions Bourgois, sous la houlette de Jean Mattern, qui non seulement publieront en octobre 2026 le nouveau roman de Thomas Pynchon, Shadow Ticket, que traduira l'incontournable et infatigable mais néanmoins collègue quoique ami et par ailleurs écrivain Nicolas Richard (quand celui-ci aura fini de traduire, entre autres joyeusetés, la monumentale biographie de Pessoa écrite par Richard Zenith…). En outre, les éditions Bourgois exploiteront également tous les titres précédents de Pynchon, dont certains paraîtront en J'ai Lu. Il est question également de proposer de nouvelles traductions de deux titres, L'arc-en-ciel de la gravité et Vente à la criée du lot 49. Bref, la roue tourne, pour ne citer que Torquemada.
Comme le disait Pynchon lui-même: "Same thing, but different." (Ce qu'on peut traduire par : "L'éternel retour du même ne rechigne pas à s'accommoder de légères variations.")
Moi je pense que ce ne serait jamais arrivé si tu avais traduit "suburbs" par "banlieues" plutôt que par "faubourgs" (ou l'inverse, je sais plus.)
RépondreSupprimerVivement le mois d'octobre.
J'ai pas traduit Gravity, donc…
RépondreSupprimerAh, navré, j'ai apparemment oublié les détails de la blague originelle. By the way, j'ai fini par réussir à mettre la main sur Mary Stuart’s Ravishment Descending Time, au prix de certains efforts qui ne sont rien à côté de ceux qu'il m'a fallu déployer pour le lire... Je suppose qu'il est tout aussi vain d'espérer une traduction française de cette merveille que pour Letters de John Barth et Miss MacIntosh My Darling de Margaret Young ? (Qui, je viens de le découvrir, était amie avec Georgiana Peacher - décidément, les coïncidences n'existent pas...)
SupprimerMeilleures pensées.
Julien
Ah, navré, j'ai apparemment oublié les détails de la blague originelle. By the way, j'ai fini par réussir à mettre la main sur Mary Stuart’s Ravishment Descending Time, au prix de certains efforts qui ne sont rien à côté de ceux qu'il m'a fallu déployer pour le lire... Je suppose qu'il est tout aussi vain d'espérer une traduction française de cette merveille que pour Letters de John Barth et Miss MacIntosh My Darling de Margaret Young ? (Qui, je viens de le découvrir, était amie avec Georgiana Peacher - décidément, les coïncidences n'existent pas...)
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SupprimerAh, navré, j'ai apparemment oublié les détails de la blague originelle. By the way, j'ai fini par réussir à mettre la main sur Mary Stuart’s Ravishment Descending Time, au prix de certains efforts qui ne sont rien à côté de ceux qu'il m'a fallu déployer pour le lire... Je suppose qu'il est tout aussi vain d'espérer une traduction française de cette merveille que pour Letters de John Barth et Miss MacIntosh My Darling de Margaret Young ? (Qui, je viens de le découvrir, était amie avec Georgiana Peacher - décidément, les coïncidences n'existent pas...)
Meilleures pensées,
Julien
Ah, navré, j'ai apparemment oublié les détails de la blague originelle. By the way, j'ai fini par réussir à mettre la main sur Mary Stuart’s Ravishment Descending Time, au prix de certains efforts qui ne sont rien à côté de ceux qu'il m'a fallu déployer pour le lire... Je suppose qu'il est tout aussi vain d'espérer une traduction française de cette merveille que pour Letters de John Barth et Miss MacIntosh My Darling de Margaret Young ? (Qui, je viens de le découvrir, était amie avec Georgiana Peacher - décidément, les coïncidences n'existent pas...)
SupprimerM. Claro,
RépondreSupprimerNous voudrions changer l'histoire de l'art avec vous, mais ne savons comment vous joindre.