Merci d'avoir pris soin de mon blog. Grâce à toi, j'ai plein de nouveaux amis. Mais tu sais quoi? Va mourir.
Cordialement,
Claro
J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
J'irai au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Tout au bout de mes rêves
J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Tout au bout de mes rêves
Ouvre la fenêtre sur le ciel,
tu verras deux étoiles
l'une à côté de l'autre
se sont mes yeux qui te garde
en te souhaitant bonne nuit.
Sur les ailes des papillons colorés
je t'envoie des roses parfumées
sur lesquelles j'ai tatoué en lettres diamantées:
BONNE NUIT MON ANGE!
si je savais chanter
j'inventerai mille mélodies
pour te chanter et te charmer
mais je ne sais que t'aimer
Malgré la distance,
C'est à toi que je pense,
Un peu plus tous les jours,
Je te vois dans mes bras,
Malgré la distance,
C'est à toi que je pense,
Un peu plus tous les jours,
Je nous vois tous les deux!
J'ai tout, sauf toi, donc je n'ai rien,
car tu es tout pour moi!
Je pense que tu penses que je pense à toi,
cette pensée me fait penser que tu penses à moi,
alors je pense à toi en pensant
que tu penses à moi mon trésor.
Ma tristesse est pleine
Car sans te voir je ne suis rien
Mon destin ait de ne jamais t'oublier
Même si je ne te reverais jamais.
J'ai tout, sauf toi, donc je n'ai rien,
car tu es tout pour moi!
Tu es tellement encrée dans mon coeur
que quand je ferme les yeux
tu es la, je te vois, mais ce qui me manque
c'est de pouvoir te serrer contre moi.
Je t’annonce mon retour.
La distance me fait souffrir.
Je veux encore te sentir.
Près de moi pour te séduire,
Parce que mon cœur soupire.
"Aimons, foutons, ce sont plaisirs
Qu'il ne faut pas que l'on sépare;
La jouissance et les désirs
Sont ce que l'âme a de plus rare.
D'un vit, d'un con et de deux cœurs,
Naît un accord plein de douceurs,
Que les dévots blâment sans cause.
Amarillis, pensez-y bien :
Aimer sans foutre est peu de chose
Foutre sans aimer ce n'est rien."
« […] depuis que l’homme pense il rapproche des faits sans lien apparent et trouve le joint avec, le plus souvent, une facilité déconcertante, une fois configurées les données d’un système les signes s’attirent comme des aimants, pour ainsi dire spontanément ; il faut seulement veiller à ne pas l’élargir de trop, le système, car il perdrait à proportion de sa pertinence […]. »
"J'en ai entendu causer, discuter et baver tout un hiver, j'en suis saoul."
"Elle voulut apprendre l’italien : elle acheta des dictionnaires, une grammaire, une provision de papier blanc. Elle essaya des lectures sérieuses, de l’histoire et de la philosophie. […] Mais il en était de ses lectures comme de ses tapisseries, qui, toutes commencées encombraient son armoire ; elle les prenait, les quittait, passait à d’autres."
"Ils commençaient des raisonnements sur une base solide ; elle croulait ; et tout à coup plus d’idée ; comme une mouche s’envole, dès qu’on veut la saisir." (Bouvard et Pécuchet)
"Il faut, si l'on veut vivre, renoncer à avoir une idée nette de quoi que ce soit"il ne saurait en aller de même en écriture, et Flaubert fut toute sa vie confronté à cette hantise littéraire: renoncer. Car le livre, lui, ne vit pas d'idées, le livre ne cherche pas apprendre l'italien ou à tisser une tapisserie. Il sait que les idées sont "reçues" et que le fil est perdu. Le renoncement est ce dont se nourrit le livre, lequel est embarqué dans l'expérience d'un "échouer mieux". Le renoncement est son châtiment avant même sa peine. Le livre n'a plus d'autre issue, alors, que de rire du renoncement – il devient l'armoire aux tapisseries oubliées, la nuée des mouches incertaines. L'ouvrage est cent fois le métier.
"Jadis, j'ai vécu en un lieu peuplé de démons."
"Les porcs faisaient un bruit quand on leur dérobait la vie, et ce bruit est demeuré avec moi dans un coin de ma tête. Un porc est un animal sensible. Il sait ce que vous lui faites et il sait pourquoi. Un porc sait observer. Il a vu ce qu'on a fait à ses camarades: il les a vus pendus au soleil pour qu'ils sèchent. Il a mangé les restes de ses frères dans sa pâtée. Un porc vous dira tout net que vous venez à lui sur les ordres de l'enfer et que vous retournerez en enfer, et que, avec vos poches pleines de porc séché, l'estomac plein de couenne grillée, ce sera bien douillet."
"Même si Françoise Bourdin s'efforçait d'instiller de l'hermétisme et de glorifier l'homosexualité, cela, je le crains, ne suffirait pas."
"Parcours contrasté, chaotique, apparentes fluctuations idéologiques mais sous-tendues par une approche jamais banale, toujours provocatrice, à contre-courant, une infinie répugnance à l'égard des poncifs même les plus utiles, les plus bienfaisants, une maîtrise du langage violent dans sa netteté et son art des formules […] un dissident campant sur sa singularité de foudre, d'humeur, d'agression et de discrimination, une nature."
"Antisémite affiché, Soral fait preuve sur ce plan d'une déplorable pauvreté intellectuelle en même temps que d'une triste éthique quand il justifie sa position notamment par le fait qu'il était signifiant et révélateur que les Juifs avaient toujours été persécutés et qu'en quelque sorte leurs souffrances venaient d'eux."
"Il soutient fermement la thèse de l'unité de la race humaine. Mais si par quelque hasard le cours de cette histoire avait pris une autre direction, si nous nous étions rencontrés et avions pu discuter, j'aurais avec grand plaisir tordu le cou à son humanisme et pointé le doigt sur de nombreux exemples de bestioles de toute sorte qui s'abritent derrière un masque d'apparence humaine parce que ainsi déguisées elles réussissent mieux dans la vie. Et il ne s'agit pas des seuls mammifères. J'ai rencontré nombre d'amibes, de larves, de mollusques, diverses vermines. L'homme, tel que le voient les humanistes, n'est qu'une illustration de manuel scolaire. Il ne court pas les rues."
"L'accent de la télé ne signifie rien
Imposé par les infos il déteint
Tout les pébrons prennent le sien
Oublient le leur, est-ce que ça te convient ?
Complètement aliénés soudain
Face au micro alors il n'y a plus rien
Peur de l'accent qui vient d'où tu viens
Et pourtant il t'appartient."
"L'expression est atroce, évidemment – tout comme l'idée que je me la raconte, sans doute –, mais elle désigne autre chose que l'habileté ou le savoir-faire: le sentiment, par exemple, de mieux repérer les fausses notes (plus rapidement, et de manière plus exhaustive); celui d'avoir enfin pris le dessus (mais la bête est encore capable de ruades désarçonnantes) sur la tentation de souligner, motivée par la crainte de ne pas être compris, et – plus détestable ou consternant – le désir que le lecteur ne passe pas à côté de l'intelligence du texte."
"A Chambord je ne me suis pas rasé, le matin, en m'imaginant roi."