Le Clavier Cannibale va se mettre en veilleuse jusqu'à fin août.
Mais n'oubliez pas, si vous entendez ce message,
vous êtes la résistance.
"J'ai voulu tordre le cou à quelques malentendus et aux nombreux préjugés qui perdurent sur la gastronomie italienne."On ne trouvera donc dans son épopée gustative que des lieux authentiques. Si vous êtes un fan des pizzapino, passez votre chemin. En revanche, si vous voulez savoir pourquoi il faut absolument déguster les pasta chi sardi des Amis des Messina ou vous offrir le risotto cremoso al limone de Il Sorrentino, votre bonheur est fait.
SAMEDI 30 JUIN, à 19h, le festival Paris Cinéma vous propose d'assister à l'avant-première du dernier film de Marion Laine, À cœur ouvert, au MK2 Bibliothèque, en présence de la réalisatrice et des comédiens Juliette Binoche et Édgar Ramírez. Les places (6€) sont à réserver ici, sur le site de la Fnac. A cœur ouvert est le deuxième long métrage cinéma de Marion Laine, qui avait réalisé auparavant Un cœur simple. Le film est une libre adaptation du roman de Mathias Enard, Remonter l'Orénoque, paru aux éditions Actes Sud il y a quelques années, et qui ressort cet été. On pourrait vous dire que c'est l'histoire de deux chirurgiens du cœur qui s'aiment à la folie et d'une goutte qui fait déborder le vase de la passion. On pourrait vus dire qu'il y a, dans le film, une moto, des bonobos, une chute d'eau. Ou que le film a été tourné à Marseille et en Argentine. Que Binoche est royale et Ramirez superbe. Que la scène de la dispute est à tomber. Qu'on y entend la voix d'un certain chanteur défunt reprendre une certaine chanson qui parle d'embrasser pour oublier le temps en fuite… Mais le mieux, c'est que vous alliez voir le film samedi (s'il reste des places) ou lors de sa sortie. Et si vous voulez en savoir plus sur ce travail d'adaptation, aller au croisement du livre et du film, n'hésitez pas, si vous êtes dans les parages, à assister à la rencontre Laine/Enard pendant les rencontres littéraires de La Baule, les désormais incontournables Ecrivains en bord de mer, ça sera samedi 21 juillet à 20h30 – on vous donne le programme complet très bientôt. Je vais mourir écrasé par les arbres, mon corps servira de nourrice aux bébés araignées. J'ai si chaud que j'en claque des dents. Passent une année puis deux puis trois et une main redresse ma nuque. Bois, ordonne papa, un liquide coule dans ma gorge.
papa me frappe j'esquiveson poing glisse sur mon épaule sans me blesserpapa est un rocje suis liquideje suis une masse gélatineuse et décomposéepapa est minéralil n'a pas vu que tout a changé il n'a pas su s'adapterrigide quand il faut être fluidece sont des grands jours liquides
Empire dérisoire que se sont constitué ceux qui l’ont toujours habité comme ceux qui sont revenus y vivre, un petit village corse se voit ébranlé par les prémices de sa chute à travers quelques personnages qui, au prix de l’aveuglement ou de la corruption de leur âme, ont, dans l’oubli de leur finitude, tout sacrifié à la tyrannique tentation du réel sous toutes ses formes, et qui, assujettis aux appétits de leur corps ou à leurs rêves indigents de bonheur ou d’héroïsme, souffrent – ou meurent – de vouloir croire qu’il n’est qu’un seul monde possible.
"… l'image étant le seul élément essentiel, la simplification qui consisterait à supprimer purement et simplement les personnages réels serait un perfectionnement décisif",
"les gigantesques visages de femmes échevelées, aux têtes renversées et aux bouches ouvertes dans un cri d'épouvante ou l'appel d'un baiser".
"Mais quand même vous n'auriez eu qu'un quart d'heure c'est une chose extraordinaire à avoir vue que les Hals. Je dirais volontiers que quelqu'un qui ne pourrait les voir que du haut d'une impériale de tramway sans s'arrêter, s'ils étaient exposés dehors, devrait ouvrir les yeux tout grands."