vendredi 8 juin 2012

Tous les diamants du ciel (et tout autre chose)

Le 22 août, parution chez Actes Sud de mon nouveau livre, Tous les diamants du ciel.
C’est l’histoire d’une intoxication, survenue en France au début des années 50, à Pont-Saint-Esprit, l’histoire d’une ville qui ne dort plus et sombre dans la folie, par la faute d’un pain prétendument maudit, l’histoire aussi d’un orphelin – Antoine – qui va découvrir la vie à la faveur de ses hallucinations. Mais c’est tout autre chose, bien sûr, puisque la guerre froide ne fait que commencer.
C’est l’histoire d’une jeune femme, Lucy, junkie échouée à New York à la même époque, et que les drogues poussent de case en case sur un échiquier de plus en plus complexe, avec l’assentiment de la CIA et d’un certain Wen Kroy.
C’est l’histoire de leur rencontre à Paris, à l’automne 69, dans un sex-shop qui sert de planque aux derniers insurgés. Entre-temps, il faudra s’embarquer à bord d’un sous-marin, composer avec des poupées gonflables, s’égarer dans le désert algérien, vivre l’été de l’amour à San Francisco, jouer avec le feu et tout sacrifier au dieu LSD. Il faudra aussi marcher sur la Lune et apprendre à trahir.
C’est peut-être l’histoire d’une tentation. Mais c’est tout autre chose, bien sûr.

5 commentaires:

  1. Je connaissais pas cette histoire de levain ultra-riche, très drôle. Et que ça foisonne ce 22 août donc !

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  2. On l'attend avec impatience, même et surtout cette "autre chose" qui, à notre "inlassable insu" à tous, est, dans chacun de tes livres, non pas la cerise sur le gâteau, mais une part, et des meilleures, du gâteau lui-même...

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  3. L'eau à la (fine) bouche, L.S.D ? Is'nt it ?

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  4. Les éléments du résumé me font penser à “Rêves de Gloire”, de Roland C. Wagner.

    Sauf la poupée gonflable, bien sûr.

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  5. "la riposte d’une société pour qui tout corps fluidique, fût-il aériforme, incarne une menace : non que la dite société redoute les usages nocifs d’un gaz nouveau (bien au contraire, elle les appelle, les ordonne et les exacerbe), mais plutôt parce qu’elle pressent que cet agrégat chimique, éminemment insaisissable, peut devenir à très court terme l’exact reflet de ce qu’elle sera si son équilibre se rompt. Déjà la vapeur lui offre un modèle féroce qu’elle n’apprivoise que difficilement. Mais le gaz par elle baptisé hydrogène semble faire fi de ses imparfaites sutures, il filtre et sourd et fuit en chaque faille et percée de son enveloppe, forçant sa texture, agaçant sa résistance. L’élèvera-t-il ? L’éclairera-t-il ? Face à cette attente, certains regrettent déjà que le gaz nouveau ne se contente pas d’un destin purement militaire." (p.53) Claro, Livre XIX (1997)

    « On sait que l’étincelle électrique peut déterminer l’inflammation du gaz, même dans les vaisseaux fermés. » Philippe Lebon

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