Critique de l'hypnose impure (épisode 5)
1.7 Il existe toutes sortes d'hypnoses. Il y a l'être aimé, l'être désiré, le texte invisible, la main aux mille doigts, le requin lascif, la rose qui saigne, le clitopleure, les langues sottes, l'instant fragile, le mur du danger, la lettre pliée, le sel de corps, le sourire minéral, la série éteinte, etc. Les conditions d'exécution varient selon la masse mentale du sujet. Trop de chagrin peut causer une moindre résistance. Il est important de ne pas rompre le fil de la parole, car elle seule entretient l'illusion d'un pacte avec le réel. Il faut imaginer des funérailles inversées, la terre qui monte, le corps qui repousse – c'est un coup à prendre.
2.7 Et ils en revinrent aux bonnes vieilles méthodes éprouvées, le LSD largué dans le verre de Cointreau, le stylo hypodermique à vertu paralysante, la prostituée chapardeuse, le suicide maquillé aux longs cils… Le communisme peut être vaincu avec des épingles à nourrice parfumées au curare. L'hypnose, c'était une bonne idée, ça oui, mais on a surestimé les bonnes volontés et les mauvaises fois. Changer son fusil d'épaule, c'est notre devise. On s'adapte, puisque le monde rechigne à le faire tout seul.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire