jeudi 1 septembre 2011

Les renardes de Montauban

Une librairie qui rouvre (anciennement Le Scribe), et dont j'ai l'honneur, avec Mathias Enard, d'être le parrain – être parrain d'une librairie, ça veut dire quoi? Aucune idée, mais on compte bien sur Caroline Berthelot et Nadège Loublier pour nous concocter quelques séances de sympathique torture au sein de La Femme Renard (Librairie La femme renard, 115 faubourg Lacapelle, 82000 Montauban -Tél : 05 63 63 01 83; Fax : 05 63 91 20 08; De 9h à 19h sans interruption du mardi au samedi; librairie@lafemmerenard.fr). En attendant d'autres infos (rencontres, signatures, etc), voici le topo, d'après Livres Hebdo:

"Une page se tourne à Montauban. Samedi 16 juillet, Le Scribe a définitivement baissé son rideau pour rouvrir ses portes le 20 août sous une nouvelle enseigne, La Femme renard ,et sous la houlette de deux libraires expérimentées, venues tout droit du Brouillon de culture à Caen où elles ont officié plus de dix ans.

Un nouveau visage pour la librairie

Caroline Berthelot et Nadège Loublier profitent de l’été pour donner un coup de jeune à la librairie-galerie d’art, fondée il y a 30 ans et dirigée depuis une quinzaine d’années par Jacques Griffault. Du sol au plafond en passant par les éclairages, tout le rez-de-chaussée, ainsi que l’enseigne, seront entièrement remodelés. L’étage, qui sert de lieu d’exposition et d’animation, échappe pour le moment aux travaux.

Un développement dans la continuité

Les deux libraires souhaitent « aérer et épurer l’espace », tout en étoffant l’offre du Scribe pour la rendre « davantage généraliste. » Le stock actuel ne sera donc repris que partiellement. Toutefois, l’axe littéraire, mis en place par Jacques Griffault et nourri notamment par les multiples rencontres et salons qu’il animait, reste dominant.

« Nous nous inscrivons dans la continuité du travail effectué au Scribe par Jacques Griffault, qui a su insuffler une âme à cette librairie et lui donner une renommée nationale, tout en modernisant l’image et l’offre pour l’adapter aux attentes de la clientèle », explique Caroline Berthelot.

La librairie, qui occupe 240 m² dans une rue commerçante, enregistre depuis 2008 une érosion de son chiffre d’affaires, 295 000 euros au 31 mars 2011, et des résultats déficitaires. Pour la première année, les deux libraires ont prévu un CA identique, puis une progression de l’ordre de 12% sur les exercices suivants pour atteindre à terme, les 360 000 euros.

Au total, elles ont investi 236 000 euros, dont 72 000 euros pour l’achat du fonds de commerce, 85 000 euros pour l’achat du stock total, le reste étant dédié aux travaux et aux frais divers. Elles bénéficient d’une aide de l’Adelc, 20 000 euros en capital et compte courant ; de la Drac, 22 000 euros ; de la région Aquitaine pour 2 000 euros et de divers prêts à taux zéro pour 24 000 euros. Une demande de subvention pour la constitution du premier stock, 15 000 euros, et de prêt à taux zéro au titre de la reprise, 25 000 euros, est en cours au CNL."

Source : Livres Hebdo

3 commentaires:

  1. Meilleurs voeux de succès pour la librairie, et vraiment content pour la Foxylady, qui méritent mille fois mieux que la modeste aide immatérielle qu'il a pu leur apporter!

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