Un peu vite estampillé crypto-Velvet, Jonathan Richman arpente la scène musicale en boule de billard numérotée 8 préférant les trous noirs aux bandes.
La postérité l’associe à « Road Runner », mais si nos éclectismes avaient été à la hauteur de notre insouciance, on serait tous aujourd’hui à fredonner « Abdul and Cleopatra », où la voix de Richman, caoutchouteuse et sémillante, égyptonise, d’une futilité rassurante, rêveuse.
Tessiture à la Syd Barrett saupoudrée de glockenspiel, fantaisies animalières, JR n’a qu’une devise : le plaisir tu ne bouderas pas.
J'adore comment Jonathan Richman est décrit ici.
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