Le numéro 1 de la revue Rouge Déclic vient de sortir, avec pour point de mire The Party, (autant le film éponyme dans lequel Peter Sellers démontrait que s’amuser c’est avant tout contaminer autrui à son insu). La fête? Oui, mais avant tout l’idée d’une communauté friable et festive. Le programme est varié, assorti de quelques off , et, comme le dit Cendrine Dumatin dans son éditorial, il s'agit de donner ici « une fête électrique ». Ainsi Bertrand Schefer, dans un beau texte intitulé 1986, rappelle les liens invariablement tissés entre fêtes et défaites, convoquant Flaubert pour un souvenir personnel à base de sac suspendu qu’on prendra bien soin ici de ne pas percer ; Alessandro Mercuri imagine le tournage de Pornobello avec un luxe de mouvements de caméra ; votre serviteur essaie de mettre les doigts là où ça fait mal typoglycémiquement ; Daniel Cabanis sort ses fiches à mots-thèmes et narre les devenirs de l'instable Bexer, dans un des textes les plus réussis et les plus malins de la revue.
On relira aussi avec plaisir un extrait traduit du texte de Joseph Moncure March en déplorant que le nom du traducteur soit passé sous silence : un bonjour donc et un bravo à Gérard Guégan. Il y a aussi Henri Calet, dont on ne se lassera jamais, et Laure Limongi, qui évoque la « saudade stoïcienne » du fameux Nothing to lose, chantée virginalement par Claudine Longet, Laure Limongi qui rappelle, après Deleuze, que la fête n’a d’autre sens que de répéter un «irrecommençable », à l’instar des nymphéas d’un Monet (pas le même que Michelle Monet, hein). Alain Giorgetti enfonce le clou avec un texte intitulé The After, assez poilant. Bref, vous avez compris, c'est open bar et chahuté, alors abonnez-vous ou achetez-le chez un libraire riant.
On relira aussi avec plaisir un extrait traduit du texte de Joseph Moncure March en déplorant que le nom du traducteur soit passé sous silence : un bonjour donc et un bravo à Gérard Guégan. Il y a aussi Henri Calet, dont on ne se lassera jamais, et Laure Limongi, qui évoque la « saudade stoïcienne » du fameux Nothing to lose, chantée virginalement par Claudine Longet, Laure Limongi qui rappelle, après Deleuze, que la fête n’a d’autre sens que de répéter un «irrecommençable », à l’instar des nymphéas d’un Monet (pas le même que Michelle Monet, hein). Alain Giorgetti enfonce le clou avec un texte intitulé The After, assez poilant. Bref, vous avez compris, c'est open bar et chahuté, alors abonnez-vous ou achetez-le chez un libraire riant.
Pour en savoir plus et mieux, un site.
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