A sa parution, rares sont les lecteurs français qui ont lu et commenté le chef d'œuvre de Marguerite Young, Miss McIntosh, My Darling.
On peut toutefois signaler le cas de Pierre Brodin, qui non seulement a lu alors le livre en anglais mais s'est également entretenu avec l'auteure. Il lui a consacré un bel article, qu'on peut lire ici.
En voici les dernières phrases:
Brodin espérait également que le livre trouve vite un accueil en traduction. Hélas, il n'en a rien été à ce jour. Miss McIntosh, My Darling reste le secret le mieux gardé de la littérature mondiale dans la catégorie des chefs d'œuvre, malgré le soutien indéfectible d'Anaïs Nin à l'époque. Sa taille n'y est pour rien, car ses cousins – Ulysse, Moby Dick, La Recherche, etc. – n'ont en rien pâti de leur volume, mais il est vrai que ces derniers étaient écrits par des hommes. Espérons que cette œuvre surréelle et lunaire finira par s'imposer, non parce qu'elle est imposante, mais parce que son invisibilité est parmi les plus terribles injustices littéraires. Saint Jérôme, priez pour elle…
Où est-ce, «ici» ?
RépondreSupprimerPardon, j'avais oublié, c'est rectifié.
RépondreSupprimerChiche chez Tinbad ?
RépondreSupprimerMerci pour ce billet!!!
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