Rappelez-vous l’élue que nous vîmes, ma femme,
Ce gris matin de mai si doux :
Au détour d'un parloir un bulletin infâme
Sur des plateaux mis bout à bout,
Ses lettres honnies, comme une bête sadique,
Bavarde et vendant du poison,
Clamait d'une façon arrogante et cynique
Ses propos bouffis d'aversion.
Le racisme baignait dans cette pourriture,
Comme pour épicer ses haines,
Et la rendre hermétique à l'art et la culture,
Que niait son âme malsaine ;
L’électeur regardait cette froide carcasse
Comme un étron s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur place
Vous crûtes vous abstentionnir.
Les fachos se branlaient sur ce projet putride,
D'où sortaient de bruns bataillons
De votants qui braillaient à l'appel de leur guide,
Tout au long de ces élections.
Et Le Pen se moquait, enflait comme une vague
Ou ricanait en trépignant,
On eût dit que la Trioll, enflée d'un souffle vague,
Vivait en s’auto-gangrénant.
Son programme rendait une hideuse musique,
Comme l'eau viciée et les vents,
Ou l’idée qu'un nazi d'un mouvement clinique
Ventile à tout bout de champ.
La pensée s'effaçait et n'était plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir
Sur la France baisée, et que la honte achève
En se délectant du pire.
Derrière les rideaux un électeur en peine
Nous regardait d'un œil vitreux,
Epiant le moment de reprendre à Le Pen
Les miettes laissées aux peureux.
- Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Français de demain, petits blancs immatures,
Vous, mes concitoyens, ses pions !
Oui ! tels vous serez, ô frontistes ignares,
Apres les derniers dépouillements,
Quand vous retournerez, entassés dans des cars,
Pourrir dans le ressentiment.
Alors, ô mes trahis ! dites à M. Le Pen
Qui vous sucera le cerveau,
Sur des plateaux mis bout à bout,
Ses lettres honnies, comme une bête sadique,
Bavarde et vendant du poison,
Clamait d'une façon arrogante et cynique
Ses propos bouffis d'aversion.
Le racisme baignait dans cette pourriture,
Comme pour épicer ses haines,
Et la rendre hermétique à l'art et la culture,
Que niait son âme malsaine ;
L’électeur regardait cette froide carcasse
Comme un étron s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur place
Vous crûtes vous abstentionnir.
Les fachos se branlaient sur ce projet putride,
D'où sortaient de bruns bataillons
De votants qui braillaient à l'appel de leur guide,
Tout au long de ces élections.
Et Le Pen se moquait, enflait comme une vague
Ou ricanait en trépignant,
On eût dit que la Trioll, enflée d'un souffle vague,
Vivait en s’auto-gangrénant.
Son programme rendait une hideuse musique,
Comme l'eau viciée et les vents,
Ou l’idée qu'un nazi d'un mouvement clinique
Ventile à tout bout de champ.
La pensée s'effaçait et n'était plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir
Sur la France baisée, et que la honte achève
En se délectant du pire.
Derrière les rideaux un électeur en peine
Nous regardait d'un œil vitreux,
Epiant le moment de reprendre à Le Pen
Les miettes laissées aux peureux.
- Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Français de demain, petits blancs immatures,
Vous, mes concitoyens, ses pions !
Oui ! tels vous serez, ô frontistes ignares,
Apres les derniers dépouillements,
Quand vous retournerez, entassés dans des cars,
Pourrir dans le ressentiment.
Alors, ô mes trahis ! dites à M. Le Pen
Qui vous sucera le cerveau,
Qu’elle a fait du pays un réservoir de haines,
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Et de votre vote un tombeau.
qu avez vous contre les vendeurs de poissons?
RépondreSupprimerVendeur de poison, avec un seul S, les poissonniers ne sont pas visés, les empoisonneurs, si !
SupprimerBonjour, on dirait que vous nous faites la tête, un peu la même que celle du portrait au chat, bouhouhou ! quand revenez-vous?
RépondreSupprimer[Tu peux] Vas [aller] boire des coups !
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