vendredi 4 juin 2010

Rentrée littéraire 2010: ce qui nous pend aux yeux (I)


Côté écrivains étrangers, il va falloir compter avec le retour psychédélicieux de Pynchon (Vice caché, traduit par Nicolas Richard, Seuil/Fiction & Cie) et le rouleau compressé Raymond Carver (dont l'Olivier va nous offrir l'intégrale au fil des ans); on rcoisera également le ludionBret Easton Ellis et son Imperial Bedrooms, mais aussi l'ours Jim Harrison (des nouvelles). On attend surtout le nouveau Reinhard Jirgl, dont Renégat, roman du temps nerveux (traduit par Martine Rémon) sortira chez Quidam le 7 octobre, ainsi que Nos yeux maudits, du surprenant David M. Thomas (26 août). Autres comètes attendues: Matamore n°29, d'Alain Farah, le 1er septembre chez LaureLi et London Orbital, d'Ian Sinclair, aux éditions Inculte. Chez Minuit, on pourra aller voir le 23 septembre du côté d'Echenoz (Des Eclairs) et repasser par la case Koltès le 16 septembre avec Une part de la vie, Entretiens 1983-1988. Evidemment, on s'arrachera le roman de David Foster Wallace au Diable Vauvert, Girl with curious hairs, et sa conférence culte, le tout traduit par Charles "Bold" Recoursé. Vous avez dit Antoine Volodine? Triple actualité, avec un livre signé Lutz Bassman qui sort chez Verdie le 9 septembre – Les aigles puent –, mais également Ecrivains chez Fiction & Cie et Onze rêves de suie, à L'Olivier. Actes Sud publie entre autres un nouveau roman de Jérôme Ferrari (Où j'ai laissé mon âme), qu'on brûle de lire, et un "anti-zone" signé l'ami Mathias Enard, Parle-leur de batailles, de rois, d'éléphants. Chez Verticales, on guette évidemment le nouveau livre d'Olivier Rosentha et on est déjà conquis à l'avance par celui de Maylis de Kérangal, Naissance d'un pont. Chez POL, inutile de dire que la perspective d'un nouveau texte d'Olivier Cadiot nous plonge dans l'extase électrique. (A suivre…)

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