vendredi 28 février 2014

Gaétan Mouret fait ses adieux à vous

Bonjour, c'est moi Gaétan Mouret et c'est la dernière fois que je vous parle par ce blog car je sais que ce salaud de Claro va revenir et m'empêché de piraté son conte. C'est donc ma dernière chance de vous touché au fon du cœur et de vous faire part (sans tiret, quoique…) de l'immense chagrin qui m'étrains ce matin (eh oui, la poésie et ses rimes ne me quitte pas, même quand je suis au plus bas!). Je voulai vous dire simplement ceci: parfois dans la vie on traverse des périodes difficile, on croie qu'on touche le fonds, que tout va faire tout sauf s'arrangé et qu'il faudra se résoudre bientôt à quitter ce monde comme un gros corbau qui s'envole dans le ciel noir de la tristesse. mais non, l'espoir existe et je voudrais y croire. Même si Dieu n'existe pas vraiment et que peut-être nous allons un jour être de la cendre au fonds de la terre où les démons de la noirceur rongent les asticots du malheur, même si l'amour n'est qu'une pute à quarante euros la pipe dans une impasse de ville borgne comme disait Houellebecq, même si tes parents font semblant de t'aimer et n'ont qu'une envie, t'éventrer la gorge, eh bien ne perds pas espoir, surtout ne perds pas espoir. la vie est un mistère et on peut toujours voir un sourire derrière les nuage qui galoppent dans le ciel. je te connais, lecteur, mon frère, mon cousin, toi aussi tu as parfois des pensées noires comme des corbaux qui s'envolent dans le ciel sombre de la tristesse infini, mais relève la tête, secoue les puces de la déppression et mord la vie à belles dents, (tant pis pour les caries, hi hi hi), accroche-toi, le temps du bonheur peut revenir, je le sais, même si actuellement c'est franchement pas drôle pour moi, je me roule dans la boue du regret, je mâche des asticots de détraisse, c'est un supplice de gallérien, tu peux me croire, je suis seul, j'ai l'impression d'être un quai de RER le soir quand rodent les voyous en capuche, mais tu vois, je ne baisse pas les bras, je crois à un demain qui sera peut-être un après-demain, parce que l'espoir fait vivre, c'est un dicton mais il y a du vrai dedans, je le sais. Adieu, lecteur éphémaire de ce blog piraté, ton vieux pirate de Gaétan Mouret te salut et t'embrasse, je pars, je m'en vais, d'autres aventures m'attendent dans cette France qui comme moi relève la tête et débaisse les bras. et comme je ne suis pas ingrat malgré mon état pas très reluisant, je te donne ce dernier poème, puisse-t'il t'aider à éviter les noirs corbaux de la déppression qui cherchent à nous donner des cous de bec le soir quand les rires s'éteignent dans les yeux de ces enfants que nous avons été quand nous étions plus jeune. oui, à toi ce poème, que j'ai puisé au fond de mon désarroi pas toujours drôle (pas trop lol, hélas):

J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
J'irai au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Tout au bout de mes rêves
J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Tout au bout de mes rêves

Adieu — :-(

6 commentaires:

  1. ah il est fort le gaetan
    comme un gros corbau qui s'envole dans le ciel noir : on dirait du A Allais et son combat de nègres dans un tunnel (sacré Alphonse)
    les démons de la noirceur rongent les asticots du malheur : a moins que ce ne soit l'inverse et lycee de versailles
    quarante euros la pipe : il a des prix, le gaetan... (a défaut du con court)
    t'éventrer la gorge : pauvre Samu, cela en fait de la fermeture eclair a poser
    je crois à un demain qui sera peut-être un après-demain : le gaetan a son avenir devant lui, mais il l'aura forcement dans le dos dès qu'il se retournera (c'est du pierre Dac)
    J'irai au bout de mes rêves : il fait dans le yé yé maintenant (triste saucisson)

    on voit bien que la faute de son aieul le poursuit

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  2. Cher Gaétan : quel beau poême pour chlore la série. Ne perdez pas espoir, même si tout est noir et que noir c'est noir et qu'il n'y a plus d'espoir, comme dis le poête.
    merci d'avoir piratez le blog de Monsieur Clarot et de diffusé votre oeuvres dedans. Ces poêmes pleins de bisoux, ça nous a mie pleins d'étoiles dans nos coeurs et dent nos quotidiens de tous les jours. On est triste que ça s'arrête (s'est bête). On attend que monsieur Clarot reparte en vacances (qu'elle chance) pour que vous revenniez (ce serait l'été).

    Monsieur Clarot : étang moi même poête à mes heures comme vous pouvez le constatez (peut être un jour dans la Playllade comme Gaétan et d'autres, qui c'est ?), je peux vous remplacez aussi dans votre blog. Et aussi pour vos traductions si vous êtes fatiguez (je parle anglais car je suis déjà allé à Londre deux fois - two times). Alors n'hésité pas ou votre éditeur (je suis moins chair que vous, lol).
    ♡♡ Bisoux ♡♡

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  3. Ouf, s'ai fini, il était tant, j'étai à deux dois de lui égorger le ventre à ce pal toqué de rejeton de l'abbé Mouret qui cultive les cor beaus comme d'autres les ors qui dés...Claro, reviens cent fôte dés lundi et je viendrai de ma Bretagne t'aider à poser une série de verrous inviolables à la porte de ton blog, on ne va pas se laisser désespérer par ce bâtard d'ecclésiastique taré à chaque nouvelles vacances, non mais !

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  4. va en métro Satanas, rejoindre ta Bretagne à verrous
    franchement traiter les autres de tétard d'ecclésiastique barré, et pourquoi pas de pale troquet ?

    ainsi se clora la série, ainsi se rit là claro

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  5. Ces quelques instants
    avec tes mots fragiles
    ont passé comme sur les ailes d'un ange.

    bon vent, Gaetan.

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  6. Adieu petit Gaétounet aux dents édentées! Que tu nous fût tutille et consallllant.
    Nous tès mâmes comme de vrais parands d'un crétain joilleux et froutraque!

    Va! petit cornichon! Vas voir du côté de wikia si ti peux aussi i fer des des gars de la maime joilleuse sortte.
    Tiens bon petit cariboudepain au levain. Nous te su y vron jusco boud de tes raives!

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