lundi 17 février 2014

Changement de direction

Bonjour, je m'appelle Gaétan Mouret et je profite de l'absence du paltoquet dénommé Claro pour pirater son blog de prétentieux et poster à mon tour des critiques lucides et franches. Comme moi, vous en avez peut-être marre des critiques absconses et élitistes que pond sans vergogne ce traducteur pisse-copie qui en plus se pique d'écrire. Marre de ses éloges lèche-cul de Chevillard, marre de ces livres minuscules publiés par de petits éditeurs besogneux, marre de ses réflexions d'intello débile sur les travers de notre temps, marre de ses coups de gueule qui ne sont souvent que des coups de pub déguisés pour sa pomme. Marre de ce mépris affiché pour les écrivains honnêtes qui font honnêtement leur travail. Je vais donc prendre le relais de ce germanopratin amphigourique, qui ne fonctionne que par renvoies d'ascenseurs, et vous parler de vrais livres, autrement plus lisibles. Aujourd'hui, je vous parlerai d'un de nos grands écrivains français: Jean D'Ormesson, dont je viens d'apprendre avec joie et bonheur qu'il allait – enfin! – être publié dans la Pléiade.
Jean d'Ormesson est aujourd’hui l’équivalent assez exact des grandes cathédrales gothiques. Son dernier livre tombe manifestement du ciel dans la mesure où il se présente d’abord comme un objet superlatif. Il ne faut pas oublier que le style de Jean d'Ormesson est le meilleur messager de la surnature: il y a dans son écriture à la fois une perfection et une absence d’origine, une clôture et une brillance, une transformation de la vie en matière (la matière est bien plus magique que la vie), et pour tout dire un silence qui appartient à l’ordre du merveilleux. L'œuvre de Jean d'Ormesson a tous les caractères (du moins le public les lui prête unanimement) d’un de ces chefs-d'œuvre descendus d’un autre univers. 
Voilà, c'est tout pour ce lundi. Je vous souhaite de belles lectures, de belles rencontres.

6 commentaires:

  1. Même pas vrai ! On n'y croit pas un seul instant !!!

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  2. D'accord pour dégommer les ambulances, mais les cathédrales, fussent-elles gothiques ?

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  3. Moi qui m'émerveillais du billet de Chevillard aujourd'hui, me voici en plein doute...

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  4. Je croyais que la porte était fermée, j'ai bien fait de venir....

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