Je veux te prendre, toi que je tiens haletante
Contre mes seins, les yeux noirs de consentement ;
Je veux te posséder comme un amant,
Je veux te prendre jusqu'au coeur !...Je veux te prendre !...
Ah ! rouler ma nudité sur ta nudité,
Te fixer, te dévorer les yeux jusqu'à l'âme,
Te vouloir, te vouloir !... Et n'être qu'une femme
Sur le bord défendu de la félicité !...
Et m'assouvir d'une possession ingrate
Qui voudrait te combler, t'atteindre, t'éventrer,
Et qui n'est rien qu'un geste vain d'ongle fardé
Fouillant de loin ta chair profonde et délicate !...
(Lucie Delarue, Furieusement)
Merci Claro ! Très belle et heureuse année à toi également !
RépondreSupprimerJules
Très beau. Merci à vous ainsi qu'à Madame Delarue.
RépondreSupprimerMerci de nous offrir ce Lucie Delarue que je ne connaissais pas mais qui ne demande que ça d'être connue... Une verve aux reflets de Joyce Mansour ! Egon Schiele là dessus... Ne changez rien !
RépondreSupprimerVous n'avez pas un autre plan ? Parce que moi je suis dans la merde avec Colin Pané.
RépondreSupprimerElise
Etait-ce le retour d'obock et ses fumeries ?
RépondreSupprimerentre deux points A et B, peut on faire passer un chat ?
s'il est mort en A, vit-il en B ?
il y eut-il des chats gravés dans les cavernes de Mézières sur Meuse
il est vrai qu'avec salgon, ca dure plus longtemps