Partagé entre un livre en quête de finitude (autrement dit un bouquin à terminer) et divers déplacements à Marseille et en Argentine (où ma femme Marion Laine tourne son deuxième long métrage cinéma, Un singe sur l'épaule, avec Juliette Binoche et Edgar Ramirez — on vous en reparlera plutôt cent fois qu'une), je n'ai guère eu le temps de me consacrer aux mille et une lectures que je voulais. Je n'aime pas l'idée de parler des livres en trois lignes, mais là je vois mal comment je pourrais taire les titres de ces livres qui piaffent sur ma table de chevet, que j'entrouvre régulièrement en attendant de trouver le temps de leur consacrer un temps décent (et une attention digne de ce nom), car à chaque fois que je les hume ils me disent des choses, m'en promettent d'autres, et me menacent quasiment si j'ose m'imaginer les éviter. C'est l'éternel paradoxe: l'envie de lire tel livre se doublant de l'envie de lui trouver le bon moment (en se disant que ça peut être dans dix heures, dix jours, dix ans — parce que ce ne sont pas des denrées périssables, enfin si, certains, mais comme ces derniers ont été conçus comme tels, ne les plaignons pas).
Voici donc ce qui me pend aux yeux:
• Mourir de mère, de Michael Lenz, éd. Quidam, traduit de l'allemand par Sophie Andrée Herr;
• La vache au nez subtil, de Campos de Carvalho, éd. LaureLi, traduit par l'excellent Emmanuel Tugny;
• Palabres, de Urbano Moacir Espedite, éd. Attila, traduit par Bérengère Cournut et Nicolas Tainturier, avec des dessins et gravures de Donatien Mary;
• Se constituer vrai/ment grand-père, de Julien Blaine, éd. Le Bleu du Ciel (acheté à l'Odeur du Temps, librairie marseillaise sublimissime où les déchets n'existent pas);
• Peeping Tom, d'Alessandro Mercuri, ed. Leo Scheer;
• Cheese Monkeys, de Chip Kidd, éd. Inculte, traduit par l'ami Aronson (avec la collaboration de JC Ladurelle);
• Cinacitta, de Tommasio Pincio, éd. Asphalte, traduit par Sarah Guimault;
• Le sang du ciel, de Piotr Rawicz, éd. Deuxième Edition;
• Yama Loka Terminus, de Léo Henry & Jacques Mucchielli, éd. L'altiplano.
La liste pourrait ne pas s'arrêter là. Tous m'ont été conseillés par des amis, et bien souvent offerts par eux, car c'est ainsi que vont et viennent les livres, entre yeux et cœur concertés. Merci donc à Hugues Robert, Poucette, Fabrice Colin, les auteurs, les éditeurs, les libraires, les proches, etc. pour m'aider à faire le tri dans la beauté des choses. Dès que je finis mon livre, promis, je dévore vos offrandes.
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