mardi 14 octobre 2008
Poème Dernier (extrait)
de mes excès je chante
l’encore timide envol et cela te jette dans une rage
qu’aucun béton ne leste
ni ne calme
tu crois que cette arme dont je tends
les cordes est une lyre et tu dis
:
pas de lyre ici pas de lyre
qu’aucun accent qu’aucun accord de jour comme de nuit
résonne le son est faux
faux est le son je nous l’accorde et y mets
du mien comme du tien
à le prouver sans renoncer pour autant à visiter ces
–
pénibles selon toi
–
cacophonies
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Virtuose.
RépondreSupprimerSuperbe. Ca donne envie de lire les autres. Vraiment superbe!
RépondreSupprimerHANG ON
RépondreSupprimerPas de lyre
Réglée comme un pas de tir
Dont les missiles suburbains
Décrivent des gyperboles
Que décryptent insouciamment
Les chevaliers du chiffre vert
Pas de lyre
Pourquoi pas
Quoiqu'il n'existe aucun son
En-dehors des Remington
Pas de lyre
Mais lyre de mire
Débalisant des banques
Bonnie & Clyde en solo
Sur la trace scintillante
D'une verrue consanguine