vendredi 18 avril 2008

Alas, Poor Richard!

Richard Millet nous ferait presque oublier Houellebecq. Qui nous fera oublier Millet? Une fenêtre ouverte devrait suffire, on l'espère, pour dissiper ce concepteur de relents. Millet: « La guerre étant inhérente à l’humanité, la plupart des pensées modernes sont donc des pensées féminines, ou féminisées : elles tendent à en nier le rôle, à l’empêcher, à émasculer le principe mâle, à refuser la condition de l’autre comme ennemi.» Bon, on n'avait pas trop remarqué que les guerres étaient passées de mode. Les carabosses castratrices contre les chevaliers de l'ombre, fallait oser. Ne revenons pas sur les envolées du Père Richard concernant l'Afrique, le métro, les odeurs – Chirac est indépassable, de ce côté-là, on s'en souvient. Bah. Visiblement, RMystique, n'ayant pas réussi à s'attirer les louanges de ceux qu'il méprise, brigue les sarcasmes de ceux qui le méprisent. Et de revêtir des postures comme d'autres des moumouttes. Et vas-y que je me drape dans l'opprobre, que je fasse trois tours d'ivoire et puis m'en vais. Pfiou! Hyper impressionnant. Le monopole du martyr n'est plus à prendre, dites donc. Soit. Rappelons que le mépris est une chose trop précieuse pour qu'on le dilapide sans discernement. Un entartreur serait plus à même de remettre Guignoll dans sa malle. Laissons les porcs enterrer les porcs, et qu'on n'en parle plus.

3 commentaires:

  1. effectivement, on devrait en parler le moins possible, ça fait mal aux cervicales rien que d'y penser - déjà que le nicholson baker triture les nerfs à vif, regardons ailleurs

    RépondreSupprimer
  2. Récemment, j'ai feuilleté un bouquin de Millet dans un grand magasin pseudo-culturel : mon hilarité bruyante, face à tant de plate nullité autocongratulée, a fort inquiété l'employée qui avait placé ledit livre en tête de gondole...

    RépondreSupprimer
  3. Merci, ça fait du bien de lire cet article.

    RépondreSupprimer