"Est-ce l’éther ? l’éther qui se définit comme un gaz soluble, à la fois dans l’inconscient et la chair, capable de s’infiltrer dans les narines et au-delà. Est-ce l’époque ? l’époque qui définit ce qu’elle dissout et vous arrache le nez afin de savoir ce que vous sentez présentement ? Ou est-ce la langue, trop longtemps embaumée, qui laisse à ses fluides le soin d’accomplir la tâche qui nous répugne? Quoi qu’il en soit, le fait est qu’après l’opération, et malgré une convalescence impeccablement cadencée et assistée, Frank L. Baum se découvre une peur panique des épouvantails — ce qu’aucun praticien n’ose nommer encore : scarecrowphobia."
jeudi 16 octobre 2008
mercredi 15 octobre 2008
Jörg Haider roule pour vous
Du vent
Du vent l'autobiocratie et ses petits tyranneaux si sauriens qu'il n'en reste exactement que ça —
Du vent l'aventure goncourable du pouce opposable au pouce un peu trop sucé —
Du vent la naissance du talent dans le choux médiatique —
Du vent les retrouvailles paparizzées de Kafka et de Machinchose entre deux pages glossy —
Du vent l'incontournable récit de la mort d'un père en abyme dans la gueule du fils —
Du vent l'art subtil et fragmentaire du puceau des lettres de crédence —
Du vent l'usage intempestif de l'imparfait de l'objectif —
Du vent dans les peupliers qui ne savent pas plier —
Du vent l'atrophié du verbe qui nonobstant sur ses tomes —
Du vent le bas-bleu qui voit rouge à chaque verdurin —
Du vent l'inéffable primé —
Du vent le géographe des passions à la férule académique —
Du vent le médiateur modérateur à tout à l'heure —
Du vent l'enfant savant qui singe l'adulte adulé —
Du vent l'oniriste patenté et breveté —
Du vent le récitant drapé d'octets —
Du vent, du zéphyr, de la tramontane — trois fois bon vent aux brodeurs de verbe bavards qui bravent l'adverbe comme un costaud taureau monté sur roulettes.
Sur ce, les joueurs d'ukulele retournent à leurs castagnettes, grisés par le tonitruant moteur de leurs très vagues intentions mais très fermes additions. Et quand le rideau tombe, ils comptent les plis et en déduisent d'incommensurables fausses vérités. En cas de rappel.
Nuit câline
Le budget de l'Élysée en 2008 a dépassé de près de 10 millions d'euros le montant voté, principalement en raison des déplacements de Nicolas Sarkozy, qui les a multipliés par trois par rapport à Jacques Chirac.
Par ailleurs: "J'ai eu de plus en plus souvent, il m'est pénible de l'avouer, le désir d'être aimé." (Houellebecq)
Sinon, il paraît que la SNCF veut améliorer l'affichage de ses tarifs. Et que Jörg Haider était ivre. Personne n'aura donc jamais la décence de nous surprendre?
mardi 14 octobre 2008
Poème Dernier (extrait)
de mes excès je chante
l’encore timide envol et cela te jette dans une rage
qu’aucun béton ne leste
ni ne calme
tu crois que cette arme dont je tends
les cordes est une lyre et tu dis
:
pas de lyre ici pas de lyre
qu’aucun accent qu’aucun accord de jour comme de nuit
résonne le son est faux
faux est le son je nous l’accorde et y mets
du mien comme du tien
à le prouver sans renoncer pour autant à visiter ces
–
pénibles selon toi
–
cacophonies
lundi 13 octobre 2008
LOL
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