tag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post4133033303903405063..comments2024-03-27T09:48:54.524+01:00Comments on Le Clavier Cannibale: L'intraduisible est-il soluble dans la langue?clarohttp://www.blogger.com/profile/06678637065882679647noreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post-21298309460504590892015-03-31T00:12:06.230+02:002015-03-31T00:12:06.230+02:00Berman, comme disait Jules Renard de Mallarmé, int...Berman, comme disait Jules Renard de Mallarmé, intraduisible, même en français.Pablo75noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post-43250099758841172282015-03-29T15:09:49.156+02:002015-03-29T15:09:49.156+02:00Je ne suis certes pas "traducteur certifié IS...Je ne suis certes pas "traducteur certifié ISO 9001", mais il m'arrive de traduire de petits trucs "pour moi, pour mes amis et pour adoucir le cours du temps", comme le disait si bien l'Aveugle, et même de réfléchir sur la traduction, sur les traces de Benjamin et de Berman (par contre, pas fan pour un sou de Meschonnic, vous l'aurez deviné!); voici, par exemple, ce que j'écrivais en 2012 à ce propos:<br />"En ce qui concerne "l'intraduisibilité", Berman souligne à plusieurs reprises que la traduction est bel et bien EXIGÉE par l'oeuvre (il y a, à ce sujet, de plus amples, et magnifiques développements dans "L'épreuve de l'étranger"). Il ne s'agit nullement de convoyer du sens, mais d'être un pont entre les langues, la traduction ne s'accomplissant que dans "l'espace de l'intraduisibilité", de sorte que l'oeuvre est, dans un même mouvement, "déportée toujours plus loin de sa langue" et "toujours plus enracinée dans celle-ci" en apparaîssant comme intraduisible.<br /> Si (selon l'intuition de Novalis, et de tant d'autres par la suite), la poésie, toute poésie, est traduction, comment ne pas voir que ce que Berman dit de "l'intraduisibilité" s'applique au poème, à TOUT poème, et dans SA langue?"<br /> Andréhttp://andrelbn.wordpress.comnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post-9987488186416052882015-03-24T18:17:41.263+01:002015-03-24T18:17:41.263+01:00Sur le fond de l'affaire, on a envie de vous d...Sur le fond de l'affaire, on a envie de vous donner raison, surtout à cause de la beauté du texte et de sa phrase finale, en forme de gifle.<br /><br />Mais aussi, quand on connaît bien le problème de la traduction, de vous contredire. Parce que vous oubliez une donnée essentielle: la langue vers laquelle on traduit. Traduire vers une langue aussi littéraire que le français est plus "commode" que traduire du français vers une autre langue moins littéraire, plus "bordélique", avec des mots bien moins précis. Mon expérience de traduction du français vers l'espagnol m'oblige à dire que l'intraduisible existe (et comment !). Mais aussi mon expérience de lecteur: quand je lis les traductions en français du "Cántico espiritual" de San Juan de la Cruz, par exemple, je plains les français qui ne savent pas l'espagnol: on reconnaît à peine le poème. Et c'est normal: il est impossible traduire de la musique.<br /><br />Par contre, il faudrait inventer un mot qui serve d'antonyme à "intraduisible", pour pouvoir l'utiliser en parlant des traductions françaises des livres médiocres de prose en espagnol, traductions qui les améliorent de façon étonnante (j'ai connu des écrivains de l'Europe de l'Est traduits en français qui disaient la même chose de leurs propres langues). Le français "perfectionne" les langues moins littéraires que lui. Mais il a des limites, notamment dans la poésie (l'espagnol est une langue bien plus "lyrique" que le français).Pablo75noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post-38663452645012490912015-03-24T14:41:30.589+01:002015-03-24T14:41:30.589+01:00Bigre ! Un colloque international... Pour parodier...Bigre ! Un colloque international... Pour parodier la sentence de Picasso : la traduction est dangereuse.La traduction n'est pas chaste.Pessoanoreply@blogger.com