tag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post3841353904788910079..comments2024-03-27T09:48:54.524+01:00Comments on Le Clavier Cannibale: Le chic et le cœur: Adam au créneauclarohttp://www.blogger.com/profile/06678637065882679647noreply@blogger.comBlogger7125tag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post-47583900026453761082013-02-12T19:12:10.334+01:002013-02-12T19:12:10.334+01:00Quand Adam parle d'un "milieu littéraire&...Quand Adam parle d'un "milieu littéraire", quand même, on se doute qu'il parle des éditeurs parisiens, et on voit de quoi il parle. Si on croise exceptionnellement, ça et là, un/e stagiaire égaré, et qu'on ne risque pas de recroiser souvent puisqu'il/elle ne sera pas embauché, on peut quand même parler, dans l'ensemble et depuis une quinzaine d'années, d'un rétrécissement notoire du domaine social permettant une embauche. Qui sont les attachées de presse de moins de quarante ans employés en cdi n'ayant pas bénéficié d'une initiation précoce aux us et coutumes de la haute bourgeoisie ? Qui sont les éditeurs, qui sont les responsables des pages littéraires, qui sont les graphistes, et pour une grande majorité d'entre eux, qui sont les primo romanciers d'aujourd'hui ? Quelque chose se passe, dans l'industrie culturelle, qui ressemble à s'y méprendre à de la co-option par origine sociale. Effectivement, je connais mal le millieu des éditeurs au rsa qui travaillent sur des traductions de textes hongrois. Mais pour autant je vois bien ce qu'Olivier Adam essaie de démontrer dans son article. Et que ses romans se vendent bien n'a rien de contradictoire : à aucun moment il n'explique que les éditeurs font ces choix d'embauche interne et de publication parce qu'ils correspondent à une demande du lectorat. Je suis étonnée que vous ne saisissiez pas du tout le sens de son article. Ça n'ôte rien à votre raisonnement, évidemment, qui ne porte pas que sur ce point. Mais ça le biaise, étrangement.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post-21878411882606924292013-02-11T21:26:11.052+01:002013-02-11T21:26:11.052+01:00Des Balzac modernes ? "Les Effondrés" de...Des Balzac modernes ? "Les Effondrés" de Mathieu Larnaudie : ce n'est peut-être pas un roman qui relève de l'esthétique balzacienne, mais qui est proche de son projet : dévoiler la violence des rapports de production, mais à l'heure de leur dématérialisation, et ce, dans une langue extraordinaire. Un autre exemple ? "Les Veilleurs", de Vincent Message qui rejoint "l'envers de l'histoire contemporaine", si chère à Balzac... Voici deux exemples de récits français récents, remarquables dans leur volonté de créer une forme. Car la littérature, et l'art en général, c'est d'abord cela : une forme qui est à elle même son propre contenu (on a un peu honte de le rappeler). <br />A cet égard, la violence faite à la langue par un Chevillard est certainement plus intense dans sa négativité plutôt que n'importe quel roman lourdingue à thèse, qui prétendrait "parler du social" : je donne n'importe quelle micro conversation de Nathalie Sarraute contre toute l'oeuvre pataude d'Annie Ernaux, n'importe quelle ligne de Georges Perec contre tout Houllebecq (je sais, cet exemple paraît beaucoup plus évident que le précédent, mais bon). M. Adam, sympathique dans ses intentions, reste in fine prisonnier d'une esthétique sartrienne pour le moins datée... A lire sa prose, on a l'impression de revenir dans des débats des années 50, lorsque Barthes était obligé de défendre le nouveau roman (bourgeois, forcément bourgeois) contre le réalisme socialiste à la française (du type André Stil). Conseils de lecture pour sortir de ce cul-de-basse-fosse typiquement français : relire les classiques de la sociologie (vous savez, ceux que Bourdieu n'a cessé de piller sans jamais le dire : Weber, Durkheim, Elias, Veblen... ) et pour aller au bout d'une sociologie de la culture digne de ce nom : Walter Benjamin, Theodor Adorno. Solarisnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post-79910323418960145912013-02-11T18:53:16.017+01:002013-02-11T18:53:16.017+01:00Merci Claro pour cette salutaire mise au poids ; O...Merci Claro pour cette salutaire mise au poids ; Olivier Adam nous a refait le coup de Bourdieu pour les nuls. Lorsque le transfuge de classe s'adonne au pathos de l'homme réactif, cela donne des mauvais articles... et de la mauvaise littérature.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post-69915277865147026302013-02-11T12:06:16.913+01:002013-02-11T12:06:16.913+01:00Des Balzac modernes ? Où ? Où ? Où ?Des Balzac modernes ? Où ? Où ? Où ?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post-17958937694838216052013-02-09T10:03:10.723+01:002013-02-09T10:03:10.723+01:00Il faut reconnaître que vous avez le talent d'...Il faut reconnaître que vous avez le talent d'allier à votre réflexion séduction et perspicacité. Cependant, vous notez à un moment qu'il n'est question que d'une certaine "légitimité" selon O. Adam. Et il n'aurait pas tord de le voir ainsi. L'influence sociologique qui fonde sa "démarche" littéraire est peut être sa réponse à "pourquoi écrire aujourd'hui ?". Pierre Michon reste, malgré son couronnement, hanté par cette question de légitimité (et c'est là que l'on apprécie que Michon fusionne recherche stylistique et réflexion ontologique, métalittéraire...). Finalement le problème d'O. Adam, comme vous le suggérez, est de proposer une généralisation de sa réponse littéraire. Mais dans le détail, les réponses ont toutes le droit de citer, même si certaines ternissent le débat effectivement.dante cebepnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post-9577186438181328742013-02-09T05:59:36.342+01:002013-02-09T05:59:36.342+01:00perso je n'ai pas aimé le dernier d'Olivie...perso je n'ai pas aimé le dernier d'Olivier Adam alors qu'il me touche et excelle à la lumière et aux paysages,trop de réel tue ce livre et y'a même pas Malabar mais peut être faut-il y voir un livre d'ethnologie à l'usage des bourgeois qui ne prendraient pas le temps de sortir de leur itinérance programmée.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post-20664672487781700112013-02-08T20:27:32.797+01:002013-02-08T20:27:32.797+01:00Sur Olivier Adam, je n'ai rien à dire; sur Bou...<br /> Sur Olivier Adam, je n'ai rien à dire; sur Bourdieu, rien qui n'ait pas été mille fois dit par d'autres, et bien mieux que je saurais le faire, que ce soit dans un sens ou dans l'autre...<br />Il se peut que ces "communautés invisibles" (jamais entendu parler!) soient de pures saletés, si je puis dire, celles du grand Maurice sont, elles, "inavouables" et aussi peu branchouilles que celui qui les inventa... Andréhttp://andrelbn.wordpress.comnoreply@blogger.com