tag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post3275561273287247561..comments2024-03-27T09:48:54.524+01:00Comments on Le Clavier Cannibale: Déklin dla lang franssaiseclarohttp://www.blogger.com/profile/06678637065882679647noreply@blogger.comBlogger5125tag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post-62282227053378049022007-09-06T00:13:00.000+02:002007-09-06T00:13:00.000+02:00Sur le rôle de la télévision il reste encore beauc...Sur le rôle de la télévision il reste encore beaucoup à dire. J'y reviendrais sûrement plus tard, beaucoup plus tard. Pas forcément pour en dire du mal d'ailleurs, loin de là). Le sujet est vaste et fécond quoi qu'on en dise. Et puis je dne pense pas que la télévision a tué les intellectuels, mais que ces intellectuels, mis en relation avec ce nouveau média n'ont pas su en saisir la pleine portée quand ils étaient dedans (ou alors trop bien). Enfin pour me répéter, moi ce que j'en dis...ThomZhttps://www.blogger.com/profile/10656038629143887150noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post-40179813653893390082007-09-05T23:50:00.000+02:002007-09-05T23:50:00.000+02:00Mais quand même, être confondu avec meussieu Joe D...Mais quand même, être confondu avec meussieu Joe Dassin (dans la rue par exemple...), c't'assez gênant je suppose.otariehttps://www.blogger.com/profile/11958001358791761087noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post-37123348462608018982007-09-05T21:34:00.000+02:002007-09-05T21:34:00.000+02:00Et puis, gloire à Raymond Queneau ("mais doukipudo...Et puis, gloire à Raymond Queneau ("mais doukipudonktan?") et à Jean Dubuffet ("Ler dla campane" et "Oukiva Trene Sebot", tous deux par "Jandu Bufe"), ces deux grands fossoyeurs de la langue françouêêêêêêzze!!!Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post-2011732116262091562007-09-05T19:33:00.000+02:002007-09-05T19:33:00.000+02:00Il suffit de fouiner dans les bibliothèques de nos...Il suffit de fouiner dans les bibliothèques de nos grands-parents pour voir qu'eux aussi avaient leur lot de people. Sauf qu'à l'époque on n'appelait pas ça des people. La télévision a-t-elle tué les intellectuels? C'est lui prêter une puissance de feu redoutable, ce me semble. Le problème du pessimisme, c'est qu'il finit toujours par croire que son contraire est l'optimisme. Allez, du cran, la nuit n'est pas encore tombée, ni sur Ecbatane ni ailleurs…clarohttps://www.blogger.com/profile/06678637065882679647noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post-26463621218186566002007-09-05T16:41:00.000+02:002007-09-05T16:41:00.000+02:00Ouai j'ai pas pu m'empêcher de penser au bouquin d...Ouai j'ai pas pu m'empêcher de penser au bouquin de Chevillard 'Démolir Nisard) en lisant l'interview. <BR/>Disons pour nuancer plus que pour rectifier ce que j'ai écrit dans ma note que je pense qu'il y a effectivement une forme de déclin dans l'usage de la langue. Ne serait-ce que par l'abandon de toute règle sensée d'orthographe et par le fait même que l'on ne forme plus de phrases correctement. De là à dire que le mal est général, il y a un pas gigantesque à franchir certes, mais il ne me parait pas utopique de le penser à terme. Je peux apparaitre pour un vieux con en disant ça mais tant pis pour moi. <BR/>Je suis tout à fait à la recherche d'expérimentations formelles en littérature, de déformation de la langue, c'est une nécessité pour qu'elle reste en vie et continue d'être utilisée, c'est à dire capable de "dire" le monde.<BR/>sur ce que Millet dit de la litt américaine j'ai expliqué ce que j'en pensais. <BR/>Concernant ce qu'il appelle la démocratisation du roman, et du livre plus généralement je pense qu'il s'agit du point sur lequel il est le plus pertinent. Cela se voit par le nombre de bouquins "écrits" par des "people" (haha) qui sont en top des ventes. D'ailleurs ce n'est pas tant le problème des auteurs que du contenu des livres. Il n'y a qu'à sonder le cas du bouquin de Muriel Barbery pour se rendre compte que l'on peut lire n'importe quoi sans que le "grand public" n'y trouve rien à redire.<BR/>Je m'éloigne un peu de mon sujet. Tout ça pour dire que pour beaucoup l'écriture est devenue le moyen d'une reconnaissance sociale où le livre même finalement n'a pas droit de cité. Cette pseudo reconnaissance oblitère le livre qui d'ailleurs n'en est pas un.<BR/>Là où je reprendrais le propos de Millet en l'élargissant un peu plus, c'est sur le fait qu'il regrette le fait que l'écrivain soit tombé de son piédestal (c'est pour ça qu'en addition de ma note je citais le bouquin de William Marx). Ce n'est pas tant la figure de l'écrivain qui à mon avis est tombée de son piédestal, qu'un symptôme plus large de la disparition des "intellectuels" dépassés par ce nouveau média de masse qu'a été la télévision, n'ayant pas su s'y adapter tout en gardant un profond sens critique, et il se passe la même chose avec Internet ; tout en n'oubliant pas qu'il existe de magnifiques ilots de résistance au milieu de la mare aux canards, mais l'on ne peut oublier qu'ils ne constituent pas la norme, même dans leur diversité.<BR/>Oui soyons pop, évidemment ! <BR/>Pourtant on ne peut pas jouer les aveugles et ne pas penser à ce qui se passe du côté de la langue, et cela passe aussi par écouter les avis les plus radicaux (Millet) pour en extraire ce qui peut l’être. Débarrassé de ses multiples oripeaux le discours de Millet contient quelques évidences qu’on ne peut oublier.<BR/>Evidemment le problème est beaucoup plus large que celui de l’état de la littérature française contemporaine, c’est plus un problème politique d’enseignement qu’autre chose. Son but est de donner une certaine forme de culture donc d’exigence intellectuelle. A partir du moment où elle renonce à cela il n’est pas étonnant de voire le nombre de bouses qui sont des succès, écrites par des écrivains qui pourtant ne paraissent pas dénués de talents mais qui savent quoi écrire et pour qui….<BR/><BR/>bon j'ai été un peu long, mais j'espère que j'ai pu éclaircir mon propos. Le sujet est amplement plus vaste mais passionant. Sans être décliniste, je revendique une première posture pleine de péssimisme tout en ne m'y résoudant pas. D'où un idéalisme distancié mais réel. Qui me mènera à ma perte j'en suis sur.ThomZhttps://www.blogger.com/profile/10656038629143887150noreply@blogger.com